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    La faïence de Samadet

    Le XVIIIe siècle est marqué par une explosion du nombre de manufactures de faïence en France. Trois raisons expliquent cet âge d'or de la faïence,à la fin du XVIIe siècle, pour renflouer les caisses de l'État, appauvri par des années de guerre contre des puissances étrangères, Louis XIV promulgue des édits de fonte de vaisselle d'or et d'argent. Les nobles de la cour remplacent alors, comme le roi soleil, leur service de table en métal précieux par de la faïence.

     

     

    La mode des armoiries, au début du XVIIIe siècle, incite par ailleurs les nobles à faire réaliser des services en faïence ornés des armoiries familiales, enfin, le long essor économique de la France au XVIIIe siècle permet à la bourgeoisie de devenir une clientèle nouvelle pour la faïence. C'est dans ce contexte qu'est fondée la faïencerie de Samadet.

     

     

    La faïencerie connaît un développement rapide et fournit les marchés du Gers et du Béarn. Des magasins ouvrent à Auch, Cahors, La Rochelle, Montauban, Toulouse et des expéditions partent jusqu'aux Antilles. Cette expansion est due au talent d'un certain Le Pâtissier, spécialiste débauché de Bordeaux. Il sait tirer profit des avantages comparatifs du site de Samadet, capable de produire mieux et moins cher que la concurrence, et d'acheminer la marchandise par galupe vers le port de Bayonne pour les expéditions les plus lointaines.

     

     

    Cet âge d'or sera de courte durée et la manufacture, qui passe dans les mains de plusieurs propriétaires successifs, cesse son activité définitivement en 1840[4], à peine plus d'un siècle après sa création. Son déclin est déjà amorcé à la veille de la Révolution française, notamment en raison de la concurrence de la production de porcelaine et des faïences anglaises, du coût élevé de la matière première et de la main d'œuvre hautement qualifiée. Après sa fermeture, le site est reconverti en marché à bestiaux.

     

     

    Pendant son âge d'or, la manufacture connait une production abondante, répartie entre pièces de forme et platerie, se reconnaissant à son émail blanc, épais, remarquable support d'un décor propre à l'Aquitaine. Les décors polychromes allient au mauve du manganèse, le bleu, le jaune et le vert. Le rouge, résultant d'une seconde cuisson au petit feu est utilisé pendant une courte période.

     

     

    Les sujets les plus représentés sont des motifs floraux (œillets, myosotis), animaux (oiseaux, insectes) ou des scènes de la vie rurale. Les faïences ne sont pas signées et leurs auteurs sont restés anonymes.
    Les pièces de faïence de Samadet font aujourd'hui partie de collections publiques ou privées.

     

     


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    Le mortier

     Le mortier est un récipient permettant de broyer des matières que l'on veut transformer en pâte ou en poudre grâce à l'action d'un pilon. Mortier et pilon sont souvent fabriqués en bois, en pierre, en porcelaine, en métal, en verre ou en céramique. L'action réalisée lors de l'utilisation de ces ustensiles est appelée trituration.

     

     

    Mortier et pilon sont utilisés depuis l'Antiquité par les apothicaires et les préparateurs en pharmacie pour piler divers produits de la pharmacopée en vue de préparations pharmaceutiques. Ils sont un des symboles les plus fréquents des préparateurs à travers le monde.

     

     

     

    Ils sont également utilisés dans les sociétés traditionnelles pour broyer les grains en l'absence de moulin, ou pour des préparations culinaires plus délicates : mélanges d'épices de la cuisine indienne, aïoli et pistou (qui doit d'ailleurs son nom au pilon, ou « piston »).

     

     

    Les pilons ont soit un bout rond soit un bout plat. Les bouts ronds permettent de mieux écraser les épices ou les herbes aromatiques dans un mortier tandis que les bouts plats fonctionnent mieux dans un verre pour faire un cocktail ou pour casser de gros éléments (ex. Millet). Les bouts plats sont souvent ornés de picots qui évitent au pilon de glisser en facilitant le travail.

     

     

    Les matériaux durs et non absorbants (ex. inox, céramique, verre) sont préférables car ils ne s'imprègnent pas de la préparation et permettent ainsi de ne pas mélanger les saveurs, toutefois, ils sont souvent plus chers. Le bois, en revanche, peut être plus simple a utiliser pour les herbes aromatiques, car elles ont tendance à glisser sur de l'inox ou du verre lisse (cf. mortier japonais plus bas pour remédier a ce problème). La céramique peut se briser en cas de chute du pilon.

     

     

    Au Japon, de très larges mortiers sont utilisés pour la préparation du mochi et des mortiers de taille plus habituelle, mais dont le fond est garni d'épaisses stries pour broyer le grain, sont appelés suribachi et le pilon surikogi. Les Japonais utilisent également une sorte de mortier allongé appelé yagen dans lequel le pilon est remplacé par une roue. On peut l'observer dans plusieurs mangas.

     

     

    Un bon mortier est lourd pour éviter qu'il ne dérape ou bascule, et a des bords hauts pour éviter que la préparation n'en sorte lors de sa confection. Les mortiers traditionnels mexicains, faits de basalte, sont appelés molcajetes.

     

     

    Le mortier maghrébin (mehras en Algérie et mehraz en Tunisie et au Maroc) est le plus souvent en métal ; il peut être en pierre dans certaines zones rurales. Il est utilisé pour piler les épices ou pour préparer une pâte composée d'épices et d'ail. Le mortier est très utilisé dans les cuisines traditionnelles du Maghreb. À La Réunion, le mortier est appelé « pilon » et le pilon est appelé « kalou ».

     
     

     
     

     

     

     

     


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    Petit passage pour vous donner quelques nouvelles....

    J'ai eu une très grosse infection urinaire avec perte de sang et suis sous antibiotique, cela faisait 2 mois que je souffrais quand j'urinai et le docteur me soignait pour des mycoses malgré une analyse d'urine pas bonne.

    Là je vais un peu mieux mais j'ai encore des douleurs et suis fatiguée, j'aurai le résultat ce soir de ma dernière analyse j'espère qu'elle sera bonne car je fini mon traitement samedi.

    Donc je reviens vous voir sûrement demain....je ne peux pas vous laisser au régime trop longtemps !!!

    Excusez moi si je ne passe pas chez vous !!!

    Bonne journée et encore merci pour vos gentils commentaires...Bisous

     


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    Mes amies quelques petits soucis de santé m'obligent à mettre mon blog en pause.

    Je reviendrai parmi vous quand cela ira mieux

    Je vous remercie de vos visites et gentils commentaires

    Gros bisous


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    Chouchous ou chayottes farcis

     

     Pour 4 personnes.


     4 Chayottes ou chouchous.
     200 g de chair à saucisse, 1 morceau de gingembre frais.
      1 oignon, 3 gousses d'ail, 1 piment, 2 œufs.
     1/2 bouquet de persil haché, huile d'olive,sel

     Faites cuire les chouchous 30 mn dans de l’eau bouillante salée.

    Laissez refroidir.

    Coupez-les en deux et évidez-les avec une cuillère sans trouer la peau.

    Pilez ensemble, le piment, le gingembre, une pincée de sel,

     Les gousses d'ail. battez les deux œufs. émincez l'oignon.

    Mélangez les morceaux de chouchou avec la chair à saucisse

    Le mélange piment gingembre, ail, les oeufs, le persil haché,l'oignon émincé.

    Malaxez bien la farce pour qu'elle soit homogène.

    Mettez la farce dans les chouchous,

    Arrosez le dessus avec de l'huile d'olive.

    Préchauffez le four à 180 °.

    Enfournez pendant 10 minutes.

    Servez chaud.  

    Moi j'y ajoute du gruyère râpé dessus

    Bravo à celles qui ont trouvé, oui c'est chez moi

    Autrefois j'en avais beaucoup, ils poussaient contre une serre !!

    Clic pour vérifierMerci Manola pour le cadre

     


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