La lampe Berger

C'est un brûle-parfum destiné à l'origine à désodoriser et désinfecter les lieux insalubres (notamment les chambres mortuaires et les chambres d'hôpital) grâce à la combustion d'essence minérale. 

La lampe Berger est un système de désinfection de l'atmosphère fondé sur le principe de la combustion catalytique dont le procédé a été découvert par les chimistes Justus-Von-Liebig et Charles Gerhardt. La lampe Berger a été mise au point par un préparateur en pharmacie nommé Maurice Berger (1866-1930). Sa commercialisation débute vers 1902 dans quelques pharmacies parisiennes avant que Maurice Berger n'ouvre sa boutique en 1910 à Paris.

La lampe Berger se compose d'un flacon dans lequel un alcool, parfumé ou non, est versé, une mèche trempe dans cet alcool qui remonte par capillarité" jusqu'à un "pierre" qui, portée à incandescence, va produire des aldéhydes (combustion catalytique). Ces aldéhydes diffusées dans l'atmosphère assainissent l'air ambiant en neutralisant les mauvaises odeurs, en détruisant les germes et en parfumant l'environnement.

En pratique,  le fonctionnement de la lampe Berger se résume comme suit : la mèche allumée, la flamme produite chauffe "la pierre". Au bout de dix minutes, on éteint la flamme en soufflant dessus, la chaleur accumulée par la pierre va générer une combustion sans flamme tant qu'elle sera au contact avec l'alcool.

La lampe Berger sera alors en fonction et diffusera la substance active dans l'air ambiant. Le processus peut être interrompu en supprimant le comburant (oxygène) en posant un étouffoir sur la pierre.

La lampe Berger permet d'améliorer la qualité de l'air intérieur en neutralisant les odeurs mais permet aussi, si on le désire, de le parfumer. Elle contribue ainsi à créer un environnement olfactif agréable. Elle peut être utilisée aussi comme anti-moustiques si on utilise un alcool spécifiquement conçu pour cette fonction...

Appréciée par Colette, de Jean Cocteau et de Pablo Picasso, la lampe Berger, a l'origine objet utilitaire, puis objet de décoration intérieure, est devenue objet de collection. Plusieurs lampes Berger ont aujourd'hui une valeur pécuniaire assez importante : Desvres, Daum, Gallé, d'Argental et autres Bocquillon......

L'éventail

Rarement utilitaires, souvent frivoles, toujours séducteurs, ces accessoires de mode accompagnent les femmes depuis plus de quatre siècles. Les premiers "émouchoirs" et "éventails" apparaissent à la cour de France au XIVe siècle, agitaient par les serviteurs pour faire fuir les insectes. Ils sont ronds, de paon ou de perroquet et fixés sur des manchons en ivoire ou en ébène.

En Orient ces accessoires sont courants depuis l'Antiquité et dès le XVe siècle les navigateurs rapportent du Japon des modèles articulés et pliants. La France les découvre dans la seconde moitié du XVIe siècle

Au XVIIe siècle l'Europe est conquise par l'éventail qui deviendra l'éventail des élégantes qui l'attachent à leur robe par une chainette ou cordon dans tous les salons. En France, celui que l'on nomme "zéphir" ou "paravent de la pudeur" est indissociable de la vie mondaine. La mode aux feuilles plissées dont les décors de fleurs, d'oiseaux, de paysages, de scènes mythologiques sont peints à la gouache.

Dans le milieu du XVIIIe siècle, l'éventail en ivoire, en corne ou encore en écaille devient une sorte de bijou qui se porte en toutes saisons, les feuilles plissées en papier peint à la gouache ou en peau de veau, déclinent le thème de l'amour illustrent des scènes de batailles de l'Antiquité ou glorifient la cour de Versailles. Les modèles brises à branches d'ivoire, de nacre ou d'os retiennent l'attention des élégantes.

Il connaît son âge d'or au XVIIe siècle, la France devient alors le premier producteur européen, chaque élégante en possède plusieurs avec des décors adaptés à toutes les situations. Au XIXe siècle la production s'industrialise pour répondre à une forte demande, l'éventail mondain disparaît après la seconde guerre mondiale.

Si on fait tournoyer un éventail dans sa main gauche cela signifie "nous sommes surveille", si on le place à côte di cœur cela veut dire "tu as gagné mon amour"

Quelques ouvrages faits en broderie hardanger

Un napperon

Celui là je l'aime bien

un autre pour une corbeille à pain

Un centre de table

Le voilà avec sa nappe violette

Un bon gâteau à votre avis c'est quoi ?? 

Bateau en bouteille

Un bateau en bouteille est une représentation miniature de navire enfermé dans une bouteille de verre, servant d'objet de décoration.  Ils sont familiers des brocanteurs et des antiquaires.Très courantes lors du XXe siècle, ces représentations étaient souvent le témoignage d'un marin qui souhaitait montrer à son entourage les navires sur lesquels il avait navigué.

Les gardiens de phare avaient également pour habitude de réaliser des bateaux en bouteille, ou dans des ampoules usagées de phare.

La difficulté consiste à faire entrer par le goulot de la bouteille un voilier avec ses voiles et c'est ce qui peut justifier le prix élevé qui est demandé.  Une tromperie courante consiste à découper la bouteille pour y placer le bateau, puis à recoller le morceau en dissimulant la coupe par un ornement, comme une corde.

Le voilier est assemblé à l'extérieur, tous les mâts et les haubans sont reliés horizontalement. La coque et son gréement sont introduits dans la bouteille, et déployés à l'intérieur à l'aide d'une ficelle reliée à la mâture.

Les bateaux en bouteille sont réalisés par des : Navibatellistes

Les collectionneurs sont des : Botumodelophile

La broche

C'est un bijou que l'on attache dans un but essentiellement

esthétique sur les vêtements.

C'est un bijou principalement féminin.

Elle est composée de deux parties : la partie décorative que l'on place

vers l'avant et la fixation cachée derrière (souvent en épingle de sureté)

 qui est fixée dessous soit par collage, soit par soudure.  C'est un objet

de taille, de matière, de forme variable, même si la fixation

(généralement en métal) reste également similaire d'une broche à l'autre.

L'ancêtre de la broche est la fibule et les premières datent de

l'âge de bronze. C'est un objet souvent réalisé en loisirs décoratifs.

A l'inverse c'est aussi un objet de joaillerie qui peut être fait de

métal précieux et décoré de perles précieuses ou semi-précieuses.

La fibule est une agrafe en métal qui sert à fixer les extrémités d'un

vêtement. Utilisées par les Etursques (VIIe siècle avant Jésus Christ)

elles étaient surtout destinées à éttacher des vêtements, certains

ayant pu jouer un simple rôle de broche décorative. La tête de la

fibule était souvent décorée "l'arc" ou "le corps" lui comportait souvent

des décorations plus élaborées. Les fibules pouvaient aussi jouer le rôle

d'allumettes pour conjurer le mauvais sort et certaines étaient déposées

sur les autels comme offrandes. Aujourd'hui les fibules aident

les archéologues à dater les couches archéologiques qu'ils fouillent.

En Europe Centrale, elles sont très souvent de bronze fabriquées

avec un procédé dit "à cire perdue" ou avec une technique dite

"de chaudronnerie et martelage" d'une barre de métal, de bronze ou

de fer alternant avec des phases de recuit pour augmenter l'élasticité

de la partie mobile, le ressort. Les premières fibules connues dès la fin

de l'âge de bronze ont généralement une forme d'arc comportant une aiguille

latérale évoquant des épingles de nourrice contemporaines.Elles pouvaient

 avoir un corps rond, ovale, carré plat ou torsadé. Certaines portaient

des perforations ou de petitesdécorations au niveau de l'arc.