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    Avec des jeux de plein air

    Du croquet cher aux britanniques jusqu'aux boules de pétanque en passant par les raquettes de tennis, ils distillent le charme des objets du bonheur. On les sortait aux belles heures de l'été pour le plaisir des joueurs anonymes dont beaucoup n'avaient de sportifs que le noms. 

     

    Le lancer de boules à la main est un plaisir très français, on le pratique sous diverses variantes, partout depuis des siècles et plus encore dans la partie sud depuis le XIXe siècle.  A Lyon on fait rouler des boules lourdes, dans le midi on n'aime guère la boule lyonnaise, on lui préfère le jeu libre avec élan. Au début du XXe  siècle c'est la pétanque qui envahira le sud et séduira les joueurs bien au delà des frontières.

    Le croquet un autre jeu de boules qui fait fureur en Grande-Bretagne au XIXe siècle. Ce jeu est né en France avant d'être récupéré par les Irlandais au XIIIe siècle.

    Le jeu de quilles

    Tout aussi universel le jeu de quilles est aussi prisé en France qu'en Angleterre où il se transforme en bowling à la fin du XIXe siècle.

    Le tennis

    On joue toujours avec une balle mais en utilisant un plateau ou un filet tressé équipé d'une poignet  : la raquette. La panoplie des raquettes est étendue, celles qu'on trouve aujourd'hui pour les plus vieilles datent du XIXe siècles . La forme triangulaire des raquettes a progressivement évolué au fil des ans pour se rapprocher des critères modernes. 

    Le ping-pong

    Les raquettes ont aussi connu la gloire en tennis de table dès l'entre-deux-guerres, les Français appelaient alors "ping-pong" ce sport cher aux extrême-orientaux. Les premières raquettes sont en bois recouvertes de peau ou de feutre 

    Le badminton

    Très prisé des Anglais qui le considèrent comme un vrai sport, le badminton a essaimé en France dans les années 1930 où il est devenu un vrai sport. Il se pratique comme le tennis, mais avec un volant à plumes en guise de balles, les raquettes en bois sont plus légères, plus fines.

    Le ballon

    Rond ou ovale, il sépare les Français des Anglais, mais dans tous les cas vous aurez en main des objets de charme, en cuir patiné par l'usage et les ans avec des coutures marqués. Les ballons de rugby du XIXe et début du XXe siècle sont généralement Anglo- saxons. Les ballons de football de l'époque héroïque sont lourds avec des coutures très marquées.

    Les patins à roulettes

    Inventé probablement avant le XVIIIe siècle le patin à roulettes devient un sport à la mode à partir du XIXe siècle. En bois ou en métal, les modèles se succèdent, en ligne ou à quatre roues montés sur bottines.... La vogue culmine vers les années 1880 avec les premiers roulements à billes

    La trottinette

    Imaginée par les visionnaires depuis de siècles, elles se sont développées au XIXe siècle, parallèlement au vélo

     

     


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     Je suis issue du monde paysan, j'ai travaillé la terre toute ma vie, la vie n'a pas toujours été facile surtout pour mes parents car ils ont été toute leur vie !!!

     

    Métayer

    C'est celui qui partage à demi les récoltes avec le propriétaire de l'exploitation. Paysan pauvre et sans terres il n'a que ses bras et son courage à offrir. Il ne possède rien ni le sol, ni le bétail mais il exploite un domaine agricole après avoir pris l'engagement de partager par moitié tous les produits avec le propriétaire.

     

    Le propriétaire fournit la terre et les bêtes, le métayer apporte son outillage, ses bras et ceux de sa famille. Si les récoltes sont médiocres, la part à reverser au propriétaire baisse d'autant. mais les mauvaises années ne lui laissent pas toujours de quoi vivre. j'ai vu de tristes années quand le gel ou la grêle avait endommagé les cultures et bien c'était la galère.

     

    Sur les terres, il se cultivait de la vigne, du tabac et il y avait des vaches laitières. Le lait était pour le métayer, cela lui faisait un peu d'argent qui rentrait tous les mois, mais les veaux se partageaient tout comme le vin. Le tabac lui s'était tout une année de travail et une fois les frais sortis il ne restait parfois pas beaucoup d'argent à partager....

     

    J'ai vu mes parents tiraient souvent la langue comme on dit chez nous, les propriétaires ont bien vécu car ils avaient plusieurs métayers qui les faisaient vivre. Quand les métayers ont disparus ou qu'ils n'en trouvaient plus, certains propriétaires n'ont pas su se mettre à l'ouvrage et ont laissé quelques métairies ainsi que les bâtiments à l'abandon, et je parle en connaissance.

     

    Les cochons, les volailles avec les légumes nourrissaient ces gens, car aller au boucher c'était très très rare. Le propriétaire n'y touchait pas mais j'ai vu un jour celui de mes parents demandait à mon père un poulet et même se ramasser des pommes et des citrouilles sans demander l'autorisation, alors qu'elles servaient pour nourrir les cochons, lui ne tirait pas sur la ficelle pour vivre, il entretenait même une poupée !!!!!

     

    De métayage en métayage, quand les enfants grandissaient on en quittait une pour un autre, dont la métairie était plus grande en espérant que cela serait mieux, qu'on vivrait mieux, mais il n'y avait pas de changement vu que le statut était toujours le même. Par la suite ils ont trouvé un propriétaire compréhensif et ils sont passés au deux tiers, un tiers pour le patron et deux pour eux, c'est là qu'ils ont fini jusqu'à leur retraite.

     

     C'est un passage de ma vie, et c'est surtout un hommage que j'ai voulu rendre à ces paysans qui n'ont pas eu le vie facile mais qui malgré tout avait un très grand cœur.....

     

     

     


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     La faïence de Bordeaux

    L'épopée bordelaise commence au XVIIIe siècle avec des faïences stannifères très

    populaires. Les faïences fines n'apparaîtront qu'au XIXe siècle.

    La faïence stannifère fait ses premiers pas à Bordeaux vers 1709, un céramiste de Nevers procède à quelques essais, mais cette entreprise connaît rapidement des difficultés financières. Le véritable envol intervient en 1714 grâce à un marchand originaire de Douai, il crée la première fabrique bordelaise qui bénéficie très tôt d'un privilège de fabrication. 

    Les premières pièces produites sont des "culs noirs" (recouverts au revers d'une couche de manganèse), puis des modèles blancs sans décor. La fabrique se développe petit à petit notamment grâce à l'arrivée d'ouvriers venus de Nevers, Montpellier, Rouen, Lille, voire de Hollande. Ces origines multiples contribuent à la genèse d'un style riche aux nombreux décors. Des pièces polychromes et en camaïeu inondent ainsi tout le Sud-Ouest ainsi que l'Espagne. Elles connaissent un modeste succès à l'exportations (vers les Antilles et comptoirs des indes).

    L'activité de la faïencerie se maintiendra péniblement jusqu'en 1783, car dès 1762, d'anciens faïenciers ont créés leurs propres ateliers dans les faubourgs de la cité bordelaise. Dans les années 1780, ces faïenceries sont confrontées à la concurrence de la porcelaine, une manufacture de porcelaine est même créée à Bordeaux en 1781.

    Après une interruption d'une quarantaine d'années la production de faïence fait son grand retour en 1829. Un céramiste qui travaillait à la manufacture royale de Sèvres introduisit la faïence fine dans la cité girondine. Pendant près de soixante-cinq ans quatre manufactures dirigées par des professionnels chevronnés vont se relayer avec succès. 

    La plus célèbre et la plus active  d'entre elles, gérée par Jean Vieillard, emploiera même quelques huit cents ouvriers dans les années 1850. Parallèlement de nombreux artistes ont apporté tout leur savoir-faire pour créer des décors originaux ou mettre au point des techniques particulières. 

     

    Après l'influence anglaise, persistante dans les débuts de la production, de nouvelles sources d'inspiration ont émergé. Dès les années 1850, les expositions universelles ont ouvert de nouveaux horizons à la faïence fine. La manufacture Vieillard participa activement au courant japoniste qui déferla en France à partir des années 1870. Dans le même temps, la technique des émaux en relief a offert une dernière orientation  à la production, avant la fin de la faïence à Bordeaux vers 1895

     

     


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    Allez une petite virée  !!!

    Autour du pays Basque

    Allez une petite virée  !!!

    Le Makila

    Canne robuste et pratique, mais aussi pointe en acier cachée sous un pommeau gravé. Il servait au pèlerin en cas de danger.Le makila porte le nom et la devise de son propriétaire, la coutume veut qu'il prenne place derrière la porte de la chambre.

    Le bois de néflier, dans lequel il est fait, est entaillé sur pied, la sève en cicatrisant sculpte le bois. Une fois coupé, il sèche pendant 10 ans avant de prendre vie à travers le makila.....Il est offert pour les grande occasion car il coûte très cher.

    Allez une petite virée  !!!

    Le Béret basque

    Ou txapela, autrefois il servait aux bergers afin qu'ils se protègent du froid, il abrite du soleil et de la pluie, il tient peu de place dans la poche ou sous la ceinture.

    On l'a appelé "basque" sans doute parce que les gens de ce pays à cheval entre la France et l'Espagne l'affectionneraient particulièrement. Mais il semble qu'il soit d'origine béarnaise, on le trouve d'ailleurs dans le pays Basque, en Béarn, dans les vallées Pyrénéennes et en Gascogne.

    Sachez aussi qu'il existe une pâtisserie appelée béret basque

    Allez une petite virée  !!!

    Les Espadrilles

    Confectionnées en tissu de lin ou de coton, montées sur une semelle de chanvre, les espadrilles sont très confortables et légères, elles n'ont pas de sens précis: pied droit ou pied gauche qu'importe !!!D'origines Pyrénéennes, elles sont très populaires sur les deux versants de la chaine, de la Catalogne au pays Basque.

    L'espadrille apparaît en 1890, chaussure du paysan à l'origine jusqu'au milieu du XXe siècle. Elle servait à tous les moments de la vie, aussi bien pour travailler la terre, pour aller danser, pour marcher dans la montagne que pour jouer au rugby.

    AUTOUR DU PAYS BASQUE

    Le Gâteau Basque

    Le plus célèbre des desserts basque. Un mélange de crème pâtissière et de biscuit qui peut être fourré à la cerise noire.

    Ce sont deux soeurs qui seraient à l'origine de ce gâteau au XVIIIe siècle, elles ont été surprises par la popularité de leur recette. Chaque année à Cambo-les-Bains se déroule la fête de ce gâteau.

     

     


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    Le rémouleur

    Rémouleur ! Couteaux, ciseaux, rasoirs à r'passer !!!

    Ce cri traditionnel des rues d'autrefois, encore très présent pendant l'entre-deux-guerres, il a aujourd'hui disparu ou presque. Il reste douze rémouleurs ambulants en France et le métier s'éteindra avec eux.   

    Un gagne-petit des rues.

    Il ne faut pas confondre l'émouleur, ouvrier qui s'est organisé en corporation dès le XVe siècle et aiguise les lames dans le cadre d'un atelier de coutellerie et le rémouleur qui n'a pas le droit sous l'Ancien Régime de fabriquer le moindre couteau, mais seulement de les réparer et de les affuter.

     

    Dans tous les cas, le rémouleur gagne bien peu, moins que l'émouleur dont le salaire est modeste mais tombe avec régularité. Le rémouleur est souvent né de régions pauvres Auvergne, Limousin...Il court les routes et les rues des villes pour offrir ses services en échange de quelques pièces, parfois du couvert dans les campagnes.

    Dans les villes, il est à pied, au mieux ajuste-t-il un vélo au bout de la charrette qui porte son outillage. Dans les campagnes, il se déplace de bourg en bourg et dans les hameaux avec une petite roulotte, tirée à bras, par un cheval, un bœuf ou un âne. Dans le roman "Regain" de Giono, le rémouleur Gédémus fait tirer sa carriole par Ursule, une femme qui remplace son âne crevé...

    En entendant son cri dans la rue, ainsi que le bruit de sa meule, les ménagères sortent de chez elles et lui apportent les couteaux et les ciseaux émoussés, les rasoirs à aiguiser ou les cuillères ébréchées. Le rémouleur s'arrête, répare et affute sur place et se fait payer en rendant l'objet.

    Les caricatures des années 1900 montrent parfois un rémouleur distrait par les commérages ou par le joli visage d'une cliente, qui aiguise tant et si bien un couteau qu'il en use la lame jusqu'au manche..

    Le rémouleur 

    Le rémouleur itinérant a plusieurs cordes à son arc, il ne se limite pas à l'affûtage des lames, dans les campagnes où il y a toujours à faire, il raccommode souvent la porcelaine et les chaudrons par l'ajout de rondelles en métal ou par une soudure. Il propose aussi la réparation de parapluies dont les baleines sont cassés ou la toile déchirée.

    A cette époque on ne jette rien, remplacer coûte cher, on a peu d'argent il vaut mieux réparer et faire durer. Les rémouleurs ont toujours bonne réputation. On les considère comme les plus honnêtes des artisans, alors que les autres artisans des rues et les marchands ambulants ont rarement bonne presse.

     

     

     


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