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    Très en vogue jadis en France, Espagne, Italie

    3 façons de les cuisiner

     

     

    On ôte la peau, on met dessus un peu de sel pilé de la farine et on les fait frire jusqu'à ce qu'ils deviennent croquants.

    Ou faire une pâte avec de la farine détrempé de bière ou de vin, on ajoute 1/2 verre d'huile, du sel,  on les fait frire à moitié puis on les met dans cette pâte, puis dans de la friture et on les sert garnies de persil frais..

    On peut les faire mariner avec oignons, persil, poivre, clou de girofle, vinaigre et un peu de bouillon, puis les tremper dans des oeufs battus et on les pane avant de les faire frire.

    Savez vous ce que c'est ???


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     La crécelle

     Une crécelle est un instrument de musique idiophone datant du Moyen Âge aussi appelée BROUAN ou TARTULEUIL, et répandue aujourd'hui encore partout en Europe.

    La crécelle 

    De conception et d'utilisation simples, elle est un instrument populaire mais aussi un jouet pour les enfants Ce terme est attesté depuis la Ier moitié du XIVe siècle mais son origine n'est pas connu, l'hypothèse selon laquelle ce terme dériverait de "crépitareé qui signifie "craquer" n'est pas satisfaisante du point de vue morphologique.  Grâce au bruit puissant qu'elle émet; elle était utilisée au Québec par les femmes des agriculteurs pour appeler leur mari au champ, avant le mécanisation de l'agriculture.

    La crécelle

    Dans la liturgie catholique, avant au Vatican II, maniée dans les rues par les enfants de choeur, elle annonçait les offices durant le Triduum pascal en remplacement des cloches.  On l'utilisait aussi afin d'avertir du passage de personnes infectieuses, atteintes de maladies redoutées au Moyen Âge : la lèpre, la peste.  Petite (5 cm) ou géante (5 m), manuelle ou mécanisée, elle est composée d'un manche et d'une partie rotative parfois multiple dont la lame en bois racle et craque sur la partie crantée du manche.

    La crécelle

     Dotée d'un son puissant, elle était utilisée dans les monastères et durant les carnavals (en Suisse notamment) ou charivaris. C'est un élément important de la fête juive de pourin où elle retentit à chaque évocation de Haman durant l'office religieux.. Elle est également utilisée dans l'Est de la France au moment de Pâques où les enfants l'utilisent 

     


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     La carte routière

    La carte routière est une représentation schématique des axes routiers destiné principalement aux automobilistes pour trouver leur itinéraire et pour identifier et rejoindre des points remarquables

    Dater avec précision les premières cartes routières éditées en France est difficile, car l'édition découle d'une demande nouvelle liée à l'augmentation des déplacements à la fin du XIXe siècle.

     Ce sont d'abord les associations vélocipédiques, en ressemblant les informations des clubs régionaux qui réalisent les premières cartes distribuées par différents éditeurs géographes. Les plus anciennes cartes routières sont vélocipédiques, connues en France datent de 1893 et elles font largement référence à la carte d'Etat Major ou aux cartes couleurs produites par l'armée. Conçues pour les "cyclistes" ou les "cyclistes automobilistes", ces cartes ne conserveront plus que "l'automobile" comme destinataire vers 1905 

     A une époque où les automobilistes sont rares et les routes peu adaptées à leur fréquentation, ces cartes sont une aide précieuse. Elles indiquent le sens des pentes par des signes évoluant en fonction de la difficulté, les distances entre les agglomérations et leur taille, le type et la dimension des routes ainsi que leur état (terre, macadan, revêtement pavé) l'état des bas côtés (fossés, trottoirs) et détail important les téléphones et télégraphes disponibles.

    Les cartes les moins chères sont en papier et se présentant dans un emballage de la même matière, mais il existe des modèles entoilés plus résistants et aussi plus coûteux. La carte Michelin n'apparaît qu'en 1905, elle innove par son système plus rapide à consulter comme à replier avec sa couverture intégrée et par son accordéon forme que se maintiendra jusqu'à aujourd'hui . Michelin obtiendra également un progrès important, le bornage des routes en 1911 qui se retrouvera indiqué sur les cartes imprimées.

    La carte routière comporte également une indication de kilométrages séparant les principaux carrefours et agglomération de façon à permettre le calcul  de la distance totale de son itinéraire. Elles ont été également publiées  en atlas de formats divers. de nos jours elles se trouvent sous format numérique, sur internet ou sur C.D.ROM pour un usage accompagnant les GPS.

     Et bien moi je suis toujours une adepte de la carte routière !!!

     Photos du net

     


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     Un parfum bien français le papier d'Arménie

     Son nom évoque l'Orient, mais il est né en région parisienne, une histoire française et familiale débutée en 1885, celle d'une marque aujourd'hui mythique.

     C'est le plus ancien parfum d'ambiance et désodorisant naturel né de la rencontre d'un chimiste Auguste Ponsot et d'un pharmacien Henri Rivier, le premier découvre, lors d'un voyage en Arménie que les habitants font brûler du benjoin, une résine végétale venant le plus souvent d'Orient pour parfumer et purifier la maison.

     Dès son retour en France avec le second et ensemble ils parviennent à liquéfier le benjoin dans de l'alcool, ils mettent ensuite un procédé permettant à un papier type buvard de s'imprégner de cette solution et un système pour retarder la combustion en les plongeant dans des bacs d'eau salée. Enfin ils découvrent un moyen de voir se consumer le papier sans produire de flamme. Après séchage un mois sous presse, les feuilles sont perforées, découpées et assemblées en carnet de 36 lamelles 

    Balance d'époque pour peser le benjoin 

    Le papier d'Arménie connaît les honneurs lors de l'exposition d'hygiène de 1888 et lors des exposition universelles de Paris 1889 et de Lyon 1894 où lui sont décernées les médailles d'or. Près de 130 ans plus tard la marque continue à bénéficier d'une très forte notoriété auprès des français.

    Aujourd'hui le papier d'Arménie ne fait plus office de désinfectant ni de purificateur. On pouvait lire dans les almanachs du début du 20ème siècle : désinfection des habitations et chambres de malades et prévention des épidémies et maladies contagieuses. Nos intérieurs sont plus sains que ceux de nos aïeux et la chasse au virus n'est plus d'actualité. Encore que !!!!

    Désormais simple désodorisant le papier d'Arménie repousse les odeurs de friture et tabac ainsi que celles laissées par les animaux. Mais surtout "les petits papiers" chers à Gainsbourg ont d'abord pour but de parfumer nos intérieurs d'une douce et inimitable senteur 


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    Le faucheur s'en servait, il y a de cela bien longtemps  !!!

    Autrefois à la saison des blés c'était le travail du faucheur , maintenant c'est la moissonneuse batteuse. Mais connaissez-vous  ces outils ?? 

    Faucille ou volant

    Avec une faucille, le faucheur doit s'avancer face aux tiges à abattre. Il se penche, engage le croissant de la faucille dans la moisson, puis saisi les tiges de la main gauche en s'assurant que les doigts sont bien au-dessus de la lame et il tire rapidement vers lui le manche de l'instrument. Les tiges coupées sont ensuite disposées en javelles sur le sol. La faucille reste longtemps l'outil du jardinage par excellence, mais aussi des moissonneur, elle peut être utilisée par les femmes, beaucoup plus légère que la faux

     De la même façon qu'un bon ouvrier sait choisir de bons outils, le faucheur était aussi soucieux de la qualité des siens et surtout de sa faux.  La faux sert à couper l'herbe, elle commence à remplace la faucille pour les moissons à partir du XVIe siècle et finit par s'imposer au XIXe. Avec la faux le faucheur reste droit, il maintient la lame au sol pour éviter la fatigue, Puis il effectue un mouvement latéral des deux bras qui tranche les tiges, un apprentissage du geste est nécessaire. 

    Faux à blé

    La faux à moissonner  née vers -220 avant JC est surmontée d'un râteau qui maintient les tiges droites, la coupe peut se faire en dedans (en piquant) ou en dehors (en dépiquant) selon que le faucheur coupe sur sa gauche ou sur sa droite. La coupe en piquant et plus nette, mais nécessite un deuxième ouvrier ( souvent une femme ou un enfant)  pour ramasser les récoltes coupées et les disposées en javelles sur le sol. Les coupes en dedans font chuter les céréales en lignes comme les andains. En une journée avec une faucille on moissonne 15 ares et jusqu'à 30 avec une grande, mais 50 ares de blé ou 65 d'avoine avec une faux. 

    La sape

    Appelée aussi piquet flamand compte tenu de son utilisation dans le nord, elle permet de moissonner les céréales versées, couchées par un orage par exemple là où la faux classique ne serait pas efficace 

    Le coffin en corne bovine

    Etui en corne bovine, en étain, en cuivre ou en zinc, que le faucheur perte à la ceinture et dans laquelle se range la pierre à faux .  Comme cette pierre doit rester humide pour bien affûter, le coffin contient un fond d'eau. Son bout pointu permet aussi de le ficher en terre

    Pierre à faux

    Elle sert à aiguiser régulièrement la lame dans la journée. C'est une pierre poreuse, parallélépipédique et aplatie, en général avec un creux pour retenir l'eau et rester humide. Elle vient souvent des carrières de Lorraine ou des Pyrénées.

    Enclumette de faucheur

    Cette enclume portative sert de support à la lame lors du battage. La tige est pointue, pour s'enfoncer dans la terre ou dans un billot de bois et élargie au sommet. Le faucheur frappe sur la tête de l'enclumette pour l'enfoncer dans le sol mais aussi pour battre la lame. Aux 2/5e de la hauteur un croisillon repose sur le sol quand l'enclumette est en place et l'empêche de s'enfoncer davantage sous les coups 

    Au début du XXe siècle, la faucille n'est plus utilisée que ponctuellement, dans des fermes qui n'ont que quelques mètres carrés de céréales, pour l'alimentation de la basse-cour par exemple A partir du Second Empire (1860) apparaissent les premières faucheuses ou moissonneuses mécaniques, elles abattent dans les années 1880 la quantité de travail de cinq faucheurs manuels. Le faucheur disparaît donc vraiment du paysage rural que dans les années 1970......

    Photos du net

     


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