•  

     

     Le rebouteux

    Appelé aussi rhabilleur, rebouteur ou renoueur suivant les régions, le rebouteux est un homme dont les mains savent guérir les articulations démises, les névralgies.

    métier, si l'on veut !!!

     Il ne faut pas confondre le rebouteux avec le charlatan ambulant qui passait autrefois de village en village proposer des potions miracles, ni même avec la petite vieille (qu'on supposait à demi-sorcière) qui concoctait des tisanes avec des plantes connues d'elle seule. 

    métier, si l'on veut !!! 

    Le rebouteux qui agit avec ses mains, mains pourvues d'un don ou d'un fluide mystérieux, souvent héréditaire, en tout cas son talent inné n'est autrefois reconnu par aucune faculté de médecine, bien au contraire. Le corps médical a longtemps rejeté ces prétendus talents parmi les supercheries moyenâgeuses.  Pourtant leur don est bien réel, on venait les consulter de fort loin pour leurs exceptionnels  talents.

    métier, si l'on veut !!! 

    Le premier talent d'un rebouteux c'est précisément ça, remettre un membre démis, une vertèbre déplacée, ou même parfois réduire une fracture. Ces hommes qui n'ont fait aucune étude médicale peuvent-ils spontanément connaître (ou sentir avec leurs doigts) les secrets de la mécanique des corps ?? cela reste un mystère aujourd'hui encore...

     Le passeur de feu

    Guérit les brûlures, un don qui se transmet souvent de génération en génération. Ce sont les guérisseurs des brûlures au premier degré ou au deuxième degré . Ils ont pour don de stopper la douleur et les "dommages" causés lors d'une brûlure. Les coupeurs de feu s'appellent d'autres mots soit comme « faiseurs de secrets » soit comme « barreurs de feu ».Plus de 6000 coupeurs de feu sont repartis dans toute la France surtout dans les campagnes, et dans beaucoup d'autres pays notamment la Suisse et la Belgique où ils sont réputés.

    Plusieurs millions de français s'adressent à ces méthodes. Ils sont satisfaits. Les coupeurs de feu font disparaître la douleur provoquée par une brûlure, pour autant ils ne guérissent pas la blessure. Ils stoppent l'avancée du feu dans les profondeurs de la chair. Il est donc important de le stopper au plus vite pour éviter cloques ou autres.

    métier, si l'on veut !!!

     Le barreur de feu positionne ses mains au dessus de la brûlure à la durée de quelque minutes. Il récite des formules ou prières. Il n'y a pas de contact entre la brûlure et les mains, rassurez vous. Les coupeurs de feu comme un magnétiseur, ont l'autre possibilité d'exercer leur don par photo. Il suffit d'expliquer l'endroit de la brûlure… Nombreux disent que la douleur disparaît instantanément au bout de quelques minutes pour les brulures plus anciennes quelques jours, mais le résultat est rapide !!

     

    Pourquoi....comment....de la magie, un miracle ? Cependant il semble à présent que les hôpitaux ou des médecins spéciaux font appel aux coupeurs de feu à distance pour soulager les grands brulés dans l'urgence par téléphone ou par rendez vous. Des témoignages de personnes profondément brûlées n'ont plus de cicatrices. C'est étonnant et incroyable, il permet à celui qui n'en fera pas commerce de soulager sur place ou à distance, la douleur d'une brulure en complément de la médecine conventionnelle prescrite

     


    16 commentaires
  •  

     

    Cake salé le parisien

     Coupez 200 g de jambon cuit en dés ou en lanières, nettoyez 250 g de champignons de Paris, coupez les plus gros en deux ou en quatre, poêlez-les dans un filet d'huile 5 mn à feu vif. Mélangez 3 oeufs avec 150 g de farine, 50 g de Maïzena; 1/2 sachet de levure chimique, 10 cl de lait, 10 cl de vin blanc, 100 g d'emmental râpé, salez, poivrez, versez dans un moule à cake et faites cuire 40 à 45 mn au four préchauffé à 180°C

    Crumble de butternut 

    Avec Faites revenir 1 oignon, 1 gousse d'ail et 1 butternut en dés dans une poêle huilée, versez ensuite dans un plat à gratin beurré, ajoutez des dés de comté. Mélangez 100 g de farine, 100 g de beurre et 100 g de poudre de noisettes pour former un pâte granuleuse, parsemez-en le plat et enfournez 30 mn à 170°C jusqu'à ce que ce soit doré

    Morue à la portugaise 

     Pelez et émincez 1 oignon et 2 gousses d'ail, dans une sauteuse avec 1 c à soupe d'huile, faites-les revenir 5 mn, effeuillez 5 brins de thym dessus, ajoutez 800 g de tomates en boîte concassées et 10 cl de vin blanc, salez, poivrez, laissez réduire 10 mn.  Coupez 900 g de morue dessalée sans peau ni arêtes en 6 pavés, déposez-les dans la sauteuse, dispersez dessus 100 g d'olives noires arrosez de 3 c à soupe d'huile, poivrez, couvrez faites mijoter 30 mn rincez, séchez, effeuillez, ciselez 1/2 bouquet de persil, parsemez-en le plat, servez très chaud.

     

    Bananes rôties au miel

    Préchauffez le four à 200°C, faites chauffer dans une casserole 4 c à soupe de miel liquide, 50 g de beurre et 4 c à soupe de raisins secs blonds, ajoutez 1 pincée de vanille en poudre, mélangez, incisez la peau de 4 bananes dans la longueur placez-les dans un plat à four beurré, répartissez ce mélange au miel sur les bananes, enfournez 20 à 25 mn, servez accompagné d'une boule de glace vanille ou rhum raisins. 

     

    Cookies le tonifiant

    Fouettez jusqu'à blanchissement 2 oeufs avec 60 g de sucre en poudre, mélangez dedans 225 g de chocolat noir fondu avec 50 g de beurre, incorporez-y 90 g d'amandes en poudre, 1/2 c à café de bicarbonate de soude et 1 c à café de gingembre en poudre, puis ajoutez 30 g de gingembre confit coupé en petits dés, formes des boules, aplatissez-les sur la plaque du four couverte de papier sulfurisé, placez 5 h au frais et enfournez pour 12 minutes de cuisson à four chaud à 160°C

     


    11 commentaires
  •  

     

     Les tables à jeux

    On ne les utilise plus vraiment pour jouer, mais elles deviennent de ravissantes tables d'appoint, de petits bureaux, et même des coiffeuses

    On a toujours joué dans le Royaume de France, des tavernes jusqu'aux salons. Seules différences : dans les châteaux, on s'intéressait davantage aux échecs, au trictac ou au jacquet; sur le pavé on préférait les dés ou les dames. Mais tout le monde se mettait d'accord devant un jeu de cartes. 

     

     Chez les pauvres comme chez les riches le jeu aidait à passer le temps. Il permettait aussi aux plus malins d'en vivre car, dans les tavernes, la plupart des parties étaient assorties d'enjeux, modestes mais suffisante pour faire le bonheur des participants. Avec en prime le goût du risque, car jouer de l'argent constituait un  délit, différemment défini selon l'époque, parfois strictement interdit, parfois toléré.  

    Ce parfum d'illégalité n'a jamais nui au jeu. au contraire, il a suffisamment émoustillé les esprits libertaires pour qu'ils se prennent.....aux jeux. Et comme on jouait aussi dans les châteaux, la bourgeoisie n'avait plus aucune raison de ne pas s'y plonger, elle aussi.

    L'odeur du souffre que colporta longtemps le jeu n'est probablement pas étranger à la conception des tables d'origine française. Certes, on ne misait pas 'officiellement) d'argent dans les châteaux mais on ne jouait pas non plus dans les pièces d'apparat. A Versailles comme ailleurs, on préférait les petits salons ou les chambres de dames. Ces habitudes ont conduit les ébénistes à travailler des tables à jouer spécifiques: des meubles de petite taille, dépliables et à tiroirs presque secrets.

     

     Les premières créations apparaissent à la fin du XVIIe siècle, elles se généralisent au XVIIIe et vont continuer à se développer au XIXe en respectant les canons des styles en vogue, mais sous de multiples variantes.

    Les tables à jeux ont été réalisées en grand nombre pendant ces deux siècles. Et leur petite taille, leur aptitude à trouver une place dans les pièces les plus exiguës les ont aidées à survivre avec au temps.

     

    La cour apprécie les jeux de hasard, les échecs, les cartes et le fameux trictrac. Ce jeu de dés donne naissance à un meuble incontournable particulièrement répandu. Rectangulaire, il devient table à écrire lorsqu'il est recouvert de son plateau, un feutre au revers pour les parties de cartes. Le compartiment réservé au trictrac est marqueté d'ébène ou bois noirci. 

     

    Au XVIIe siècle, les tables à jeu s'inscrivent parmi les petits meubles en vogue, leur production augment. Le revers des plateaux se parent de jeux de l'oie, d'échiquiers, employés à l'époque tant pour les échecs que pour les dames. Dès le milieu du siècle, les ébénistes tournent le dos au style rocaille. Place à la ligne droite, à l'Antiquité. Les jeux de cartes sont appréciés: piquet, hombre, quadrille, on s'intéresse au nain jaune, au Whist, au solitaire. 

    Pour jouer ou pour décor .....

    Le brelan est également beaucoup pratiqué, les grandes tables circulaires caractéristiques ont un centre évidé pour y placer un cassotin, une corbeille qui accueille les cartes à jouer et une lampe. Le plateau est aussi fixe ou en demi-lune, le trou est obstrué par un bouchon brisé lorsque la table est repliée.

    Photos du net


    14 commentaires
  •  

     

    Je vous amène à la fête des boeufs gras qui a lieu le jeudi avant mardi gras à Bazas en Gironde.

    Malheureusement cette année elle se fera sans public !!!

    Le défilé des boeufs gras dans les rues de la ville de Bazas existait au XVIIIe siècle. Il était alors organisé par la corporation de la boucherie qui faisait "courir" les boeufs dans les rues, c'est à dire qu'elle présentait aux consommateurs les bêtes qui devaient être consommées le jour de Mardi Gras.

    Après la dernière guerre, la fête des boeufs gras a été remise à l'honneur et organisée par le maire de Bazas, dans le but, là encore, de promouvoir l'élevage, mais aussi la race bazadaise, car il était son défenseur.

    Les jeunes boeufs étaient achetés à l'âge de deux ans, ils étaient dressés pour les travaux de la ferme. actuellement, plus aucun travail n'étant effectué avec les boeufs, ils ne sont plus gardés aussi longtemps et les boeufs présentés sont plus jeunes.

    Les boeufs sont nourris à l'étable et ne sortent jamais en liberté dans les pâturages. fin octobre ils sont installés dans la partie la plus calme de l'étable pour commencer l'engraissement qui dure près d'un an et demi.

    Aux repas quotidiens on ajoute de la farine, des betteraves, du fourrage et les deux derniers mois de la farine de maïs. Pendant la période d'engraissement les boeufs sont brossés et lavés tous les jours et ils sortent de l'étable pour la promenade.

    Là se réunissent les musiciens, à plus ou moins à juste titre une "ripetaoulère", les classiques fifre, tambour et grosse caisse. Le défilé part du pont bascule et parcourt les rues de la ville avec des étapes chez chaque boucher et personnalité de la ville, chaque étape étant apéritive.

    La musique marche en tête et joue un rigaudon pour chaque hôte.

     En arrière marchent les membres du groupe folklorique " Lous Des Bazats "et, tout autour, la foule des curieux. La plus grande partie de ceux-ci se retrouvent sur la place de la cathédrale pour le concours organisé sur l'esplanade de l'hôtel de ville.

    Il est intéressant de noter que jusqu'aux années 50, le public était essentiellement constitué d'hommes de la campagne. C'est toute une foule qui vient même depuis Bordeaux et plus loin pour admirer cette fête.

    Le concours est à la charge d'un jury composé de bouchers, d'éleveurs et de techniciens agricole, tous extérieurs à la ville. Leur compétence indiscutée facilite le bon déroulement de cette partie de la fête et le maire de la ville est tenu de dire quelques mots avant la proclamation des résultats.

    Pendant la délibération du jury, la musique s'en donne à coeur joie et si le groupe folklorique est en forme, il régale les spectateurs de quelques danses. Il est de tradition d'inviter les maires du canton et des autorités locales.

    Malgré la musique, c'est ensuite, un triste cortège qui descend la rue de la Taillade, jusqu'à l'abattoir. La viande est vendue dans les boucheries très très chères.

    Mon père dans les années 1950 a engraissé des boeufs pour une boucherie de Pondaurat et chaque fois il les voyait partir avec un pincement au coeur.

     

     


    14 commentaires
  •  

    Cireur de chaussures 

     Les trottoirs d'autrefois ne sont pas toujours pavés ou goudronnés. Les rues des bourgs restent souvent en terre battue jusqu'après guerre. Celles des villes, même pavées sont longtemps bien sales. Comment conserver des chaussures propres sans le cireur ambulant. 

    Dans les campagnes autrefois on portait des sabots, pas besoin de cirage. Mais en ville et dans les gros bourgs, les chaussures en cuir des plus riches ont commencé à se populariser à la fin du XIXe siècle, portées le dimanche à la messe, ou lors des foires et des fêtes de familles. On est soigneux et on apprend jeune à nettoyer et à cirer ses souliers (si l'on en a) à moins que des domestiques ne s'en chargent. Comment garder ses chaussures propres quand les trottoirs sont poussiéreux l'été et boueux l'hiver. La solution passe par le cireur ambulant. 

    Avant d'arriver à destination, si les chaussures ont été trop salies, on fait appel à un cireur. Présent un peu partout jusqu'à la Première Guerre mondiale, ces petits artisans des rues se maintiennent encore dans les grandes villes, aux abords des gares ou dans les quartiers chics pendant l'entre-deux-guerres avant de disparaître. Ils grattent la terre ou la boue collée, brossent, cirent, font briller, en quelques minutes, les souliers de ces beaux messieurs ou des paysans endimanchés dans leur grande blouse retrouvent une nouvelle jeunesse.

    Ce métier de gagne-petit est souvent pratiqué par les deux extrêmes en termes d'âge, on y rencontre de tous jeunes cireurs comme des petits vieux qui s'agenouillent pour frotter malgré des articulations parfois douloureuses. Tout simplement parce que cet artisanat des rues ne demande pas beaucoup de force, que le temps de l'apprentissage se réduit à quasi rien et que le matériel assez sommaire ne coûte pas très cher. 

     

    Il faut au cireur un petit tabouret de bois qui peut se fabriquer aisément . Les plus performants utilisent plutôt une boîte en bois au couvercle en pente, elle a le même usage vis-à-vis du client, mais permet d'y ranger tout le reste de son matériel et de l'emmener en bandoulière une fois sa journée terminée. Il lui faut aussi des grattoirs pour décrotter les chaussures, plusieurs brosses, du cirage et des chiffons...Et c'est parti !!!

     


    10 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique