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    Un barbier est une personne, en général un homme, dont le métier consiste à entretenir les

    cheveux et la pilosité faciale (la barbe, la moustache, les rouflaquettes, etc.) des hommes.

    Son métier est proche de celui d'un coiffeur, en plus spécialisé. 

    Sous l’Ancien Régime, le terme de « barbier » désignait différents métiers dont les

    frontières se sont peu à peu éloignées Le barbier et le barbier-perruquier étaient les

    ancêtres de nos coiffeurs actuels. L'expression est toujours utilisée au Québec pour

    désigner un coiffeur pour homme. Le barbier chirurgien était chargé de la petite chirurgie

    et pouvait effectuer des soins comme les saignées, la pose de ventouses ou de pansements.

    Ce n'est qu'en 1691 qu'un édit royal français sépare chirurgiens et barbiers-perruquiers.

     

    Dans certains pays, les boutiques de barbiers sont visibles dans la rue grâce à des

    enseignes de barbiers aux formes caractéristiques. Le barbier installe généralement ses

    clients sur une chaise de barbier. Le barbier s'occupe du rasage des hommes qui ne portent

    pas la barbe, mais aussi de l'entretien des cheveux, de la barbe, des moustaches ou des

    rouflaquettes pour ceux qui en portent. Il emploie un rasoir (qui peut être mécanique, ou,

    aux époques les plus récentes, électrique) et un lubrifiant, par exemple de la mousse

    à raser.

    Coupe-chou

    Rasoir à lame fixe qui se replie dans la chasse (manche) appelé aussi sabre. il nécessite

    d'un petit apprentissage et une certaine habilité.

    Affuteur en cuir

    Il nécessite aussi d'un affutage régulier sur le cuir

    Blaireau

    Brosse utilisée pour appliquer le savon à barbe sur le visage avant de le raser, en poils de

    blaireau, mais existe aussi en soies de sanglier, en crin de cheval ou en poils synthétiques 

    Plat à barbe

    Plat ovale et creux échancré sur le bord qui servait aux barbiers quand ils savonnaient le

    menton de leurs clients. Au XIXe siècle, il pouvait être d'usage de proposer au client de raser soit

    au pouce soit à la cuillère : ce dernier objet introduit dans la bouche du client permettait

    de gonfler la joue et de faciliter ainsi le rasage.

    Photos du net

     


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    Une grand famille .... 

     

    Rondes, longues, colorées, énormes ou petites, elles dynamisent nos menus

    D'automne, pour faire le plein de vitamines et de saveurs

    La jack be little ou Pomarine

    Mini citrouille, un peu farineuse son goût rappelle celui de la noix

    Après précuisson vapeur ou four, on la farcit ou on y prépare un oeuf cocotte

    La sucrine du Berry

     Sa peau devient ocre et sa chair presque rouge très sucrée elle rappelle la douceur du melon

    On la cuisine en dessert mariée à la poire ou la pomme avec vanille ou cannelle elle est irrésistible

    La blue ballet

     En forme de toupie, sa chair dense offre une saveur entre l'huile d'olive et le champignon

    Faites -la cuire sans la peau avec un filet d'huile

    Le pâtisson

     Jaune, blanc ou orange, sa chair à un goût de courgette nuancé d'artichaut

    On le cuit entier ou coupé sauté au beurre, parfait dans un risotto aux champignons

    La courge spaghetti

    Ovale peau lisse jaune pâle, saveur neutre, cuite grattée à la fourchette se transforme en spaghettis

    Dégustez-la farcie et gratinée ou cuisinée comme des pâtes

     

    Le potmaron 

    Orangé en forme de toupie aux arômes de châtaignes sur fond sucré

    Roti au four avec la peau entier ou coupé en tranches arrosées d'un filet d'huile ou de miel

    Une grand famille ....

    Le potiron

    Star d'Halloween, sa chair juteuse offre un goût fin et sucré

    Idéal pour la soupe avec une pointe de crème fraîche et quelques graines

     

    La galeuse d'Eysines

     Pas très jolie de peau, de couleur jaune orangé vif tendre et de saveur sucré

    On la cuisine en gratin, flan, tarte et confiture, en potage c'est ma préférée 

      Bon week-end

      

    Une grand famille ....


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    On a connu ça.....il y a bien longtemps.... 

    Le meuble à toilette

    C'est un élément du mobilier qui équipe la salle de bain, pièce destinée à l'hygiène corporelle est à la mise en valeur de l'individu. Si le mot toilette désigne un lieu d'aisance ainsi qu'une toile fine qui, au Moyen Âge, était employée pour envelopper et protéger les vêtements des poussières; c'est à partir du XVIIIe siècle que le mot "toilette" désigne en plus le meuble où est posé ce qui est nécessaire pour se parer. Plus tard, ce meuble s'appellera "table de toilette" ou "coiffeuse" puis, avec l'apparition des salles de bains modernes, sera accompagné d'autres éléments de rangement en fonction de la grandeur de la pièce. 

     

    Si sous l'antiquité la table de toilette ne servait qu'au dépôt des effets vestimentaires et de quelques objets qui permettaient aux dames de se pomponner, l'évolution, des meubles de toilettes et des ustensiles est, pour une bonne part, liés à l'approvisionnement en eau. Jusqu'à la fin du XIXe siècle on se servait d'un broc à eau et d'une cuvette posés sur un piétement ou une table de toilette dont le style évolua avec l'époque. La toilette quotidienne s'est longtemps limitée à ce que l'on voyait , un broc et une cuvette suffisaient à la tâche. Quand au mobilier, il se limitait pour les familles aisées à une table de toilette installée dans la chambre de Madame. Ce petit meuble était également conçu pour ranger les accessoires de toilette.

     

    Les plus élémentaires se contentaient d'un bâti en sapin et de caissons latéraux, tandis que les plus raffinés se paraient de marqueterie. Il a fallu attendre le XIXe siècle pour que les découverts scientifiques soulignent les bienfaits de l'hygiène et que les habitudes évoluent. Les meubles ont vécu la même révolution. La table de toilette est devenue une nécessité, elle est enfin entrée dans les chambres des demeures les plus modestes. Et dans les habitations bourgeoises, elle a investi une nouvelle pièce: le cabinet de toilette, contigu à la chambre à coucher des maîtres de maison. 

    Au XIXe siècle, la cuvette et le broc sont toujours là, ils investissent peu à peu les foyers les plus modestes. Mais chez les plus riches, on innove déjà avec des tables complexes, qu'on appelle "lavabos". Ces tables intègrent des vasques, certaines sont même équipées d'une réserve d'eau autonome, à la manière d'une petite fontaine. Avec l'arrivée de l'eau courante et sa généralisation au XXe siècle, les tables évolues vers des meubles encore plus spécialisés, à vasque et robinets intégrés, les lavabos tels qu'on les connaît aujourd'hui. Mais il faudra beaucoup de temps à ces accessoires coûteux et volumineux pour s'imposer partout.

    En attendant, les citoyens du début du XXe siècle vont continuer d'utiliser longtemps les tables de toilettes et leurs dérivés. Présents dans tous les foyers, ces petits meubles s'éclipseront très lentement. Nombreux, sont près à entamer une seconde carrière, utilitaire et décorative à la fois. Dans la salle de bains en transformant les lavabos, dans la chambre en redevenant coiffeuses ou encore tables d'appoint, en guéridons, voire jardinière de charme. A l'instar des tables de toilettes, ces meubles sont généralement conçus sur une bas en bois surmontée d'un plateau de marbre avec une ou deux vasques. Sous le plateau se trouvent souvent deux tiroirs qui encadrent le partie intégrée de la vasque, un faux tiroirs central complète parfais la façade.

    Deux battants permettent d'ouvrir la partie basse occupée par un bassin qui récupère les eaux usées. Certains meubles d'hygiène combinés cachent aussi un bidet, un bain de pied.... Le plateau de marbre est souvent soigné, avec des extrémités plus couramment rehaussées pour éviter les éclaboussures. Il est parfois surplombé d'une ou deux petites étagères pour les flacons et autres accessoires

    Photos prises sur le net


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    Les baisers

     J'aime les poutous les baisers tous flous

    Les baisers qui se font sans concentration

     J'aime les baisers les longs spontanés

    Les un peu salés intériorisés

     J'aime les baisers comme du café

    Sucré bien serré un peu allongé

    J'aime les baisers qu'on donne ou qu'on prend

    Qu'on vole ou qu'on rend à perpétuité 

     J'en fais toujours quatre me dit l'acariâtre

    Qui me donne aussi sec ses vilains coups de bec

    J'aime pas les bécots qui font froid dans le dos

    Les baisers qui se font sans délectation

    J'aime les baisers comme des avalanches

    Au bout de mes pieds au confins des hanches

    Les jolis petits et les langoureux

    Les plus alanguis et les tout nerveux

    J'aime les baisers qu'on ne compte pas

    J'aime les baisers qui n'en finissent pas

    Va ne m'en faites qu'un mais alors un bien

    Je n'en veux pas deux mais un minutieux

    Je n'en veux pas trois un seul suffira

    Quatre non c'est trop j'en préfère un beau.

    Texte écrit par Anne Baquet

    fille de Maurice Baquet

     Je vous souhaite un bon week-end

     

     


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    Chanteurs des rues

     Autrefois c'était pour les plus pauvres une façon de gagner sa vie. Les chanteurs des rues ont petit à petit disparu des villes, en surface du moins, car d'autres chantent dans le métro, on n'imagine plus ce que pouvait être les rues des villes autrefois: un foisonnement de petits chanteurs de plein air gagnant leur vie avec leur voix

    On trouve des musiciens, qui s'accompagnent d'un violon ou d'une vielle. Des chanteurs traditionnels qui entonnent leurs complaintes près d'une affiche ou les péripéties de l'histoire ( dramatique bien sûr ) sont dessinées. Ils montrent le dessin correspondant à chaque couplet avec une baguette au fur et à mesure de l'avancée du récit. Ce qui est important c'est qu'il soit long, des chansons de trente à quarante couplets ne sont pas rares. On captive l'auditoire et on espère une quête à la hauteur du passé.

    D'autres vendent le texte de leurs chansons sur des feuilles volantes, les plus pauvres qui n'ont ni instruments, ni affiches, ni couplets à imprimer. en clair si l'on habite en ville, on ne peut sortir de chez soi autrefois sans revenir avec un ou plusieurs airs en tête, des airs faciles à mémoriser et à chanter. Pendant longtemps, les chansonniers des rues chantaient l'actualité, dès le XVIe siècle, ils la commentent en rimes et en chansons (les camisards, si le roi m'avait donné, vive Henri IV). Non seulement les airs de "ces voix de ville" sont rythmées mais les paroles bien moqueurs.

    Sous la terreur, ils sont du côté des plus forts, survie oblige, un couplet meurtrier est même ajouté à la "carmagnole" pour les égorgeurs des prisons de septembre, le seul resté dans les mémoires est : Ah ça ira, ça ira, ça ira.... La veine des chansons satiriques se poursuit ensuite avec ceux qu'on va appeler les chansonniers, mais les voix des rue reviennent aussi avec les romances et les chansons traditionnelles.

    A la limite de la mendicité, une dame en 1942 se souvient que sa mère l'envoyait acheter une " feuille de chansons" à la chanteuse de la rue, de la même façon qu'elle donnait une pièce pour " le pauvre à la sortie de la messe ". Chanter en plein air, surtout si l'on n'a pas d'instruments, c'est un métier de gagne-misère. avec la multiplication des radios et des baladeurs, il a disparu de nos rues, mais reste encore pratiqué dans le métro avec un accordéon, une trompette, parfois une sono en fond sonore.

    Chanteur des rues est à priori un métier de misère, le chanteur siffleur ou le petit musicien avec son orgue de barbarie montée sur une charrette n'ont sans doute gagné chaque jour que le minimum nécessaire pour vivre. Parfois il arrive que des voix exceptionnelles connaissent une gloire inespérée : Edith Piaf quand son père l'a prend à l'âge de sept ans était acrobate de chanteuse des rues.

    Sirima, à ses débuts était chanteuse de rue ou plutôt de métro, remarquée par un compositeur puis par Jean-Jacques Goldman qui l'entend chanter à Barbés, devient la voix féminine du duo de la chanson "là-bas" au succès considérable.

     

     


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