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Par calacaline le 4 Novembre 2020 à 02:15
Un barbier est une personne, en général un homme, dont le métier consiste à entretenir les
cheveux et la pilosité faciale (la barbe, la moustache, les rouflaquettes, etc.) des hommes.
Son métier est proche de celui d'un coiffeur, en plus spécialisé.
Sous l’Ancien Régime, le terme de « barbier » désignait différents métiers dont les
frontières se sont peu à peu éloignées Le barbier et le barbier-perruquier étaient les
ancêtres de nos coiffeurs actuels. L'expression est toujours utilisée au Québec pour
désigner un coiffeur pour homme. Le barbier chirurgien était chargé de la petite chirurgie
et pouvait effectuer des soins comme les saignées, la pose de ventouses ou de pansements.
Ce n'est qu'en 1691 qu'un édit royal français sépare chirurgiens et barbiers-perruquiers.
Dans certains pays, les boutiques de barbiers sont visibles dans la rue grâce à des
enseignes de barbiers aux formes caractéristiques. Le barbier installe généralement ses
clients sur une chaise de barbier. Le barbier s'occupe du rasage des hommes qui ne portent
pas la barbe, mais aussi de l'entretien des cheveux, de la barbe, des moustaches ou des
rouflaquettes pour ceux qui en portent. Il emploie un rasoir (qui peut être mécanique, ou,
aux époques les plus récentes, électrique) et un lubrifiant, par exemple de la mousse
à raser.
Coupe-chou
Rasoir à lame fixe qui se replie dans la chasse (manche) appelé aussi sabre. il nécessite
d'un petit apprentissage et une certaine habilité.
Affuteur en cuir
Il nécessite aussi d'un affutage régulier sur le cuir
Blaireau
Brosse utilisée pour appliquer le savon à barbe sur le visage avant de le raser, en poils de
blaireau, mais existe aussi en soies de sanglier, en crin de cheval ou en poils synthétiques
Plat à barbe
Plat ovale et creux échancré sur le bord qui servait aux barbiers quand ils savonnaient le
menton de leurs clients. Au XIXe siècle, il pouvait être d'usage de proposer au client de raser soit
au pouce soit à la cuillère : ce dernier objet introduit dans la bouche du client permettait
de gonfler la joue et de faciliter ainsi le rasage.
Photos du net
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Par calacaline le 31 Octobre 2020 à 02:11
Rondes, longues, colorées, énormes ou petites, elles dynamisent nos menus
D'automne, pour faire le plein de vitamines et de saveurs
La jack be little ou Pomarine
Mini citrouille, un peu farineuse son goût rappelle celui de la noix
Après précuisson vapeur ou four, on la farcit ou on y prépare un oeuf cocotte
La sucrine du Berry
Sa peau devient ocre et sa chair presque rouge très sucrée elle rappelle la douceur du melon
On la cuisine en dessert mariée à la poire ou la pomme avec vanille ou cannelle elle est irrésistible
La blue ballet
En forme de toupie, sa chair dense offre une saveur entre l'huile d'olive et le champignon
Faites -la cuire sans la peau avec un filet d'huile
Le pâtisson
Jaune, blanc ou orange, sa chair à un goût de courgette nuancé d'artichaut
On le cuit entier ou coupé sauté au beurre, parfait dans un risotto aux champignons
La courge spaghetti
Ovale peau lisse jaune pâle, saveur neutre, cuite grattée à la fourchette se transforme en spaghettis
Dégustez-la farcie et gratinée ou cuisinée comme des pâtes
Le potmaron
Orangé en forme de toupie aux arômes de châtaignes sur fond sucré
Roti au four avec la peau entier ou coupé en tranches arrosées d'un filet d'huile ou de miel
Le potiron
Star d'Halloween, sa chair juteuse offre un goût fin et sucré
Idéal pour la soupe avec une pointe de crème fraîche et quelques graines
La galeuse d'Eysines
Pas très jolie de peau, de couleur jaune orangé vif tendre et de saveur sucré
On la cuisine en gratin, flan, tarte et confiture, en potage c'est ma préférée
Bon week-end
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Par calacaline le 28 Octobre 2020 à 02:19
Le meuble à toilette
C'est un élément du mobilier qui équipe la salle de bain, pièce destinée à l'hygiène corporelle est à la mise en valeur de l'individu. Si le mot toilette désigne un lieu d'aisance ainsi qu'une toile fine qui, au Moyen Âge, était employée pour envelopper et protéger les vêtements des poussières; c'est à partir du XVIIIe siècle que le mot "toilette" désigne en plus le meuble où est posé ce qui est nécessaire pour se parer. Plus tard, ce meuble s'appellera "table de toilette" ou "coiffeuse" puis, avec l'apparition des salles de bains modernes, sera accompagné d'autres éléments de rangement en fonction de la grandeur de la pièce.
Si sous l'antiquité la table de toilette ne servait qu'au dépôt des effets vestimentaires et de quelques objets qui permettaient aux dames de se pomponner, l'évolution, des meubles de toilettes et des ustensiles est, pour une bonne part, liés à l'approvisionnement en eau. Jusqu'à la fin du XIXe siècle on se servait d'un broc à eau et d'une cuvette posés sur un piétement ou une table de toilette dont le style évolua avec l'époque. La toilette quotidienne s'est longtemps limitée à ce que l'on voyait , un broc et une cuvette suffisaient à la tâche. Quand au mobilier, il se limitait pour les familles aisées à une table de toilette installée dans la chambre de Madame. Ce petit meuble était également conçu pour ranger les accessoires de toilette.
Les plus élémentaires se contentaient d'un bâti en sapin et de caissons latéraux, tandis que les plus raffinés se paraient de marqueterie. Il a fallu attendre le XIXe siècle pour que les découverts scientifiques soulignent les bienfaits de l'hygiène et que les habitudes évoluent. Les meubles ont vécu la même révolution. La table de toilette est devenue une nécessité, elle est enfin entrée dans les chambres des demeures les plus modestes. Et dans les habitations bourgeoises, elle a investi une nouvelle pièce: le cabinet de toilette, contigu à la chambre à coucher des maîtres de maison.
Au XIXe siècle, la cuvette et le broc sont toujours là, ils investissent peu à peu les foyers les plus modestes. Mais chez les plus riches, on innove déjà avec des tables complexes, qu'on appelle "lavabos". Ces tables intègrent des vasques, certaines sont même équipées d'une réserve d'eau autonome, à la manière d'une petite fontaine. Avec l'arrivée de l'eau courante et sa généralisation au XXe siècle, les tables évolues vers des meubles encore plus spécialisés, à vasque et robinets intégrés, les lavabos tels qu'on les connaît aujourd'hui. Mais il faudra beaucoup de temps à ces accessoires coûteux et volumineux pour s'imposer partout.
En attendant, les citoyens du début du XXe siècle vont continuer d'utiliser longtemps les tables de toilettes et leurs dérivés. Présents dans tous les foyers, ces petits meubles s'éclipseront très lentement. Nombreux, sont près à entamer une seconde carrière, utilitaire et décorative à la fois. Dans la salle de bains en transformant les lavabos, dans la chambre en redevenant coiffeuses ou encore tables d'appoint, en guéridons, voire jardinière de charme. A l'instar des tables de toilettes, ces meubles sont généralement conçus sur une bas en bois surmontée d'un plateau de marbre avec une ou deux vasques. Sous le plateau se trouvent souvent deux tiroirs qui encadrent le partie intégrée de la vasque, un faux tiroirs central complète parfais la façade.
Deux battants permettent d'ouvrir la partie basse occupée par un bassin qui récupère les eaux usées. Certains meubles d'hygiène combinés cachent aussi un bidet, un bain de pied.... Le plateau de marbre est souvent soigné, avec des extrémités plus couramment rehaussées pour éviter les éclaboussures. Il est parfois surplombé d'une ou deux petites étagères pour les flacons et autres accessoires
Photos prises sur le net
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Par calacaline le 24 Octobre 2020 à 02:49
Les baisers
J'aime les poutous les baisers tous flous
Les baisers qui se font sans concentration
J'aime les baisers les longs spontanés
Les un peu salés intériorisés
J'aime les baisers comme du café
Sucré bien serré un peu allongé
J'aime les baisers qu'on donne ou qu'on prend
Qu'on vole ou qu'on rend à perpétuité
J'en fais toujours quatre me dit l'acariâtre
Qui me donne aussi sec ses vilains coups de bec
J'aime pas les bécots qui font froid dans le dos
Les baisers qui se font sans délectation
J'aime les baisers comme des avalanches
Au bout de mes pieds au confins des hanches
Les jolis petits et les langoureux
Les plus alanguis et les tout nerveux
J'aime les baisers qu'on ne compte pas
J'aime les baisers qui n'en finissent pas
Va ne m'en faites qu'un mais alors un bien
Je n'en veux pas deux mais un minutieux
Je n'en veux pas trois un seul suffira
Quatre non c'est trop j'en préfère un beau.
Texte écrit par Anne Baquet
fille de Maurice Baquet
Je vous souhaite un bon week-end
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Par calacaline le 21 Octobre 2020 à 02:07
Chanteurs des rues
Autrefois c'était pour les plus pauvres une façon de gagner sa vie. Les chanteurs des rues ont petit à petit disparu des villes, en surface du moins, car d'autres chantent dans le métro, on n'imagine plus ce que pouvait être les rues des villes autrefois: un foisonnement de petits chanteurs de plein air gagnant leur vie avec leur voix
On trouve des musiciens, qui s'accompagnent d'un violon ou d'une vielle. Des chanteurs traditionnels qui entonnent leurs complaintes près d'une affiche ou les péripéties de l'histoire ( dramatique bien sûr ) sont dessinées. Ils montrent le dessin correspondant à chaque couplet avec une baguette au fur et à mesure de l'avancée du récit. Ce qui est important c'est qu'il soit long, des chansons de trente à quarante couplets ne sont pas rares. On captive l'auditoire et on espère une quête à la hauteur du passé.
D'autres vendent le texte de leurs chansons sur des feuilles volantes, les plus pauvres qui n'ont ni instruments, ni affiches, ni couplets à imprimer. en clair si l'on habite en ville, on ne peut sortir de chez soi autrefois sans revenir avec un ou plusieurs airs en tête, des airs faciles à mémoriser et à chanter. Pendant longtemps, les chansonniers des rues chantaient l'actualité, dès le XVIe siècle, ils la commentent en rimes et en chansons (les camisards, si le roi m'avait donné, vive Henri IV). Non seulement les airs de "ces voix de ville" sont rythmées mais les paroles bien moqueurs.
Sous la terreur, ils sont du côté des plus forts, survie oblige, un couplet meurtrier est même ajouté à la "carmagnole" pour les égorgeurs des prisons de septembre, le seul resté dans les mémoires est : Ah ça ira, ça ira, ça ira.... La veine des chansons satiriques se poursuit ensuite avec ceux qu'on va appeler les chansonniers, mais les voix des rue reviennent aussi avec les romances et les chansons traditionnelles.
A la limite de la mendicité, une dame en 1942 se souvient que sa mère l'envoyait acheter une " feuille de chansons" à la chanteuse de la rue, de la même façon qu'elle donnait une pièce pour " le pauvre à la sortie de la messe ". Chanter en plein air, surtout si l'on n'a pas d'instruments, c'est un métier de gagne-misère. avec la multiplication des radios et des baladeurs, il a disparu de nos rues, mais reste encore pratiqué dans le métro avec un accordéon, une trompette, parfois une sono en fond sonore.
Chanteur des rues est à priori un métier de misère, le chanteur siffleur ou le petit musicien avec son orgue de barbarie montée sur une charrette n'ont sans doute gagné chaque jour que le minimum nécessaire pour vivre. Parfois il arrive que des voix exceptionnelles connaissent une gloire inespérée : Edith Piaf quand son père l'a prend à l'âge de sept ans était acrobate de chanteuse des rues.
Sirima, à ses débuts était chanteuse de rue ou plutôt de métro, remarquée par un compositeur puis par Jean-Jacques Goldman qui l'entend chanter à Barbés, devient la voix féminine du duo de la chanson "là-bas" au succès considérable.
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