-
Par calacaline le 20 Mai 2020 à 02:13
L'ouraline est un verre dans lequel a été incorporé de l'uranium, l'ouraline a longtemps servi à la fabrication de vaisselles et bibelots mais son utilisation s'est faite plus rare lorsque la disponibilité de l'uranium pour l'industrie a diminué à cause de la guerre froide.
Lza plupart des objets en ouraline sont maintenant considérés comme des antiquités et ne sont plus très recherchés que par des collectionneurs. La production actuelle se cantonne à des objets communs comme des perles ou des billes, à l'absence de tout colorant, la couleur de l'ouraline qui varie du jaune au vert dépend du niveau d'oxydation du matériau et de sa concentration en uranium.
Les deux caractéristiques principales des objets en ouraline sont qu'ils brillent d'une lumière fluorescente quand ils sont placés sous la lumière ultraviolette et qu'ils peuvent émettre des radiations d'un niveau légèrement supérieur à la radioactivité naturelle. L'ouraline commença à se populariser à partir de la seconde moitié du XIXe siècle et a connu son âge d'or entre 1880 et 1920
A partir de 1840 le nombre de verreries à produire des objets en ouraline se multiplie en Europe et de nouvelles variétés furent créées. La cristallerie de Baccarat en France créa une ouraline verte et opaque qui fut baptisé "Chrysoprase" à cause de sa couleur rappelant celle de la calcédoine verte.
A la fin du XIXe siècle, les souffleurs de verre découvrirent qu'il était possible de tremper l'ouraline en induisant une micro-cristallisation afin de rendre le verre plus résistant, ainsi le verre était d'un blanc opaque
10 commentaires -
Par calacaline le 13 Mai 2020 à 02:20
La balance est née avec le troc, quand il a fallu peser les marchandises que l'on échangeait, autant dire que ses origines remontent à la naissance des civilisations.
Balance à fléau
Héritées de l'antiquité, les balances à fléau sont les plus simples à réaliser : deux plateaux suspendus aux extrémités d'un bras horizontal et un axe placé au centre du bras pour accrocher le tout et permettre le balancement, dans l'un des plateaux la charge dans l'autre un contrepoids. Les plus sommaires sont faites de bois et de cordes, leur précision n'est pas exemplaire mais suffisante pour peser le beurre, le fromage, le sel, les animaux de basse-cour chez les agriculteurs.
Balance romaine à plateau
Les balances romaines constituent l'évolution des premiers modèles à fléau, mais avec un seul plateau ou crochet, elles doivent leur nom aux Romains qui les ont développées. Le supporte n'est pas fixé au milieu du fléau, ce dernier est asymétrique, à l'extrémité du côté court est suspendu le corps à peser, du côté le plus long le contrepoids. Sur les modèles simples le contrepoids est accroché un anneau, sur les versions les plus évoluées, un curseur qui coulisse sur le bras.
Balance romaine
La romaine, l'équilibre se fait lorsqu'en déplaçant le contrepoids le long de la tige le fléau atteint la position horizontale, le bras le plus long porte des divisions avec indication des masses correspondantes. Dans les balances romaines portables, il existe deux points d'accroche séparées donnant accès après retournement à deux échelles différentes.
Balance Roberval
Doit son nom à son inventeur Gilles Personne connu sous le nom de Roberval, il a eu l'ingénieuse idée de placer les plateaux au-dessus du fléau alors que depuis des millénaires ils étaient placés au-dessous
Le trébuchet
Type particulier de balance, c'est une balance de précision utilisée pour peser de faibles quantités de substances, également utilisées pour peser les pièces de monnaie. Il est à l'origine de l'expression : "en espèces sonnantes et trébuchantes".
Le peson
Il est constitué d'un ressort dont on mesure l'allongement grâce à une réglette se déplaçant sur une échelle graduée, les mesures sont des forces et n'indiquent la masse que dans ne champ de pesanteur donné. ces appareils sont soumis à erreur en cas de l'allongement irréversible du ressort, ils sont interdits dans les transactions commerciales.
Pèse-lettre
Balance qui sert à peser les lettres et généralement un envoi postal
Balance d'échangeur
Petite balance à fléau qui était utilisée au XVIIIe siècle par les changeurs pour peser les pièces de monnaie
Balance de bijoutier
10 commentaires -
Par calacaline le 9 Mai 2020 à 02:14
Ce n'est pas aujourd'hui
Que tu fis ma conquête
Huit lustres ont suivi
Le jour où tu m'as pris
Et j'ai fidèlement
Aimé ta belle tête
Sous les cheveux châtains
Et sous les yeux gris
La beauté qui te suis
Depuis ton premier âge
Au déclin de tes jours
Hésite à te quitter
Et le temps orgueilleux
D'avoir fait ton visage
En conserve l'éclat
Et craint de l'effacer
Regarde sans trembler
La fin de toutes choses
Contemple le miroir
Avec des yeux contents
On ne voit point faner
Ni des lys, ni des roses
Et l'hiver de ta vie
Est ton second printemps
Texte trouvé dans un almanach
11 commentaires -
Par calacaline le 6 Mai 2020 à 02:58
Patenôtrier
Les patenôtriers sont des fabricants de chapelet (patenôtre ou rosaire) depuis la renaissance en corporations ou en confréries ils travaillaient sur des matières souvent riches, car les chapelets pouvaient faire appel à l'émail, aux perles, nacre, ambre, corail voire l'or. Les patenôtriers-émailleurs savaient imiter les perles, le jais, corail et ambre.
Ils existaient depuis le Moyen Âge puisque l'on en comptait 14 à Paris sous le régime de Philippe le Bel, ils formaient 4 corporations (3 confréries) : patenôtrier d'ambre ou jais, patenôtrier de corail et coquille de nacre, patenôtrier de corne et d'os, patenôtrier, de boucles (boules et anneaux pour vêtements).
Selon le système de la fabrique les marchants passent commande aux patenôtriers qui travaillent à domicile, parfois ils fournissent la matière première, ils les rétribuent à la tâche à des tarifs réputés comme forts bas. Les travaux féminins en particulier l'enchaînage chapelets sont encore plus mal payés , fixant le salaire à la moité des hommes, travailleurs indépendants les patenôtriers et leurs familles sont des gagne-petits, s'il survient une mévente ou des accidents, des maladies ils sont vite réduit à la misère.
Dans les trois quart du XVIIIe siècle, la fabrication et les ventes d'objets de piété retrouvent un essor, des noix de coco vidées de leur amande un patenôtrier astucieux découvre qu'elles sont faciles à travailler et qu'elles fournissent des grains de chapelet d'une texture et couleur proche de l'ivoire, faciles à teindre on fait des étuis à chapelets en forme d'oeuf.
Ils travaillent l'os le plus utilisé est le tibia du cheval récupéré nettoyé des chairs restantes par le bec des poules, on le débite en petits dés, des rouets permettent de le percer le grains puis de le transformer en un grain ovoïde à l'aide d'une gouge. Les grains sont ensuite montés sur un fil en laiton, le montage d'un chapelet prend une vingtaine de minutes
Le patenôtrier-émailleur était spécialisé dans l'art de la fausse perle, il imitait l'ambre, le jais, la corail, les perles fines. Des pâtes composées de diverses poudres et mélangées de parfum servaient à faire des chapelets, des colliers. Ils mettaient ces globules de pâtes en moules les argentaient et les teignaient pour faire les imitations interdites par la confrérie.
13 commentaires -
Par calacaline le 22 Avril 2020 à 02:31
Quand on partait sur les chemins
Quand on partait de bon matin
A bicyclette !!!
La draisienne
En 1817, un allemand le Baron Drais, assis à califourchon sur une poutre de bois reliant deux roues parcourt avec sa machine 14,4 km en une heure par action de ses pieds sur le sol. Cette machine appelée en France draisienne est brevetée en 1818 sous le nom de vélocipède, son but est de faire marcher une personne avec une grande vitesse: (véloce = pied, pède = pied )
Vélo Michaux
En 1861, un chapelier apporte à Pierre Michaux, serrurier, une draisienne à la roue avant défaillante pour réparation.Pierre suggère de poser des repose-pieds ou plutôt "un axe coudé dans le moyeu de la roue" qui le fera "tourner comme une meule", une invention simple mais primordiale vit le jour : la pédale.
Le grand-bi
Il faut rendre le vélocipède plus rapide, comme les pédales étaient fixées de part de d'autres du moyeu de la roue avant, il fallait augmenter le diamètre de cette roue pour accroître la distance parcourue à chaque coup de pédale. Alors le diamètre de la roue avant ne cessera d'augmenter et celui de la roue arrière de diminuer, son rôle se limitant à permettre l'équilibre. Naquit le grand-bi en 1870
Bicyclette à chaîne
Telle que nous la connaissons avec ses roues de diamètre égales et sa traction par chaîne est apparue au début des années 1880, elle se différenciait de nos vélos actuels par son cadre en croix
La bicyclette en 1890
En 1890, la figure géométrique en triangulation des cadres s'imposa, le vélo d'antan ressemblait énormément au notre mais ressemblait seulement. Un grand nombre d'évolutions discrètes devaient voir le jour, la roue libre, le pneumatique démontable, le changement de vitesse.
La bicyclette Paris-Brest
En 1891, Charles Tessont est vainqueur du Paris-Brest sans étape, il s'impose sur une bicyclette montée avec des prototypes Michelin : les premiers pneumatiques démontables la révolution avait déjà eu lieu en 1888 quand l'écossais Dounlop avait réinventé " le tube creux de caoutchouc gonflé d'air " à la place du bandage plein
Voilà une petite histoire de la bicyclette qui ne cessera d'évoluer avec le temps
15 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique