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    L'ouraline est un verre dans lequel a été incorporé de l'uranium, l'ouraline a longtemps servi à la fabrication de vaisselles et bibelots mais son utilisation s'est faite plus rare lorsque la disponibilité de l'uranium pour l'industrie a diminué à cause de la guerre froide.

    Lza plupart des objets en ouraline sont maintenant considérés comme des antiquités et ne sont plus très recherchés que par des collectionneurs. La production actuelle se cantonne à des objets communs comme des perles ou des billes, à l'absence de tout colorant, la couleur de l'ouraline qui varie du jaune au vert dépend du niveau d'oxydation du matériau et de sa concentration en uranium.

    Les deux caractéristiques principales des objets en ouraline sont qu'ils brillent d'une lumière fluorescente quand ils sont placés sous la lumière ultraviolette et qu'ils peuvent émettre des radiations d'un niveau légèrement supérieur à la radioactivité naturelle. L'ouraline commença à se populariser à partir de la seconde moitié du XIXe siècle et a connu son âge d'or entre 1880 et 1920

    A partir de 1840 le nombre de verreries à produire des objets en ouraline se multiplie en Europe et de nouvelles variétés furent créées. La cristallerie de Baccarat en France créa une ouraline verte et opaque qui fut baptisé "Chrysoprase" à cause de sa couleur rappelant celle de la calcédoine verte.

    A la fin du XIXe siècle, les souffleurs de verre découvrirent qu'il était possible de tremper l'ouraline en induisant une micro-cristallisation afin de rendre le verre plus résistant, ainsi le verre était d'un blanc opaque  


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    La balance est née avec le troc, quand il a fallu peser les marchandises que l'on échangeait, autant dire que ses origines remontent à la naissance des civilisations.

     

    Balance à fléau

    Héritées de l'antiquité, les balances à fléau sont les plus simples à réaliser : deux plateaux suspendus aux extrémités d'un bras horizontal et un axe placé au centre du bras pour accrocher le tout et permettre le balancement, dans l'un des plateaux la charge dans l'autre un contrepoids. Les plus sommaires sont faites de bois et de cordes, leur précision n'est pas exemplaire mais suffisante pour peser le beurre, le fromage, le sel, les animaux de basse-cour chez les agriculteurs.

     

    Balance romaine à plateau

    Les balances romaines constituent l'évolution des premiers modèles à fléau, mais avec un seul plateau ou crochet, elles doivent leur nom aux Romains qui les ont développées. Le supporte n'est pas fixé au milieu du fléau, ce dernier est asymétrique, à l'extrémité du côté court est suspendu le corps à peser, du côté le plus long le contrepoids. Sur les modèles simples le contrepoids est accroché un anneau, sur les versions les plus évoluées, un curseur qui coulisse sur le bras.

     

    Balance romaine

    La romaine, l'équilibre se fait lorsqu'en déplaçant le contrepoids le long de la tige le fléau atteint la position horizontale, le bras le plus long porte des divisions avec indication des masses correspondantes. Dans les balances romaines portables, il existe deux points d'accroche séparées donnant accès après retournement à deux échelles différentes.

     

    Balance Roberval

    Doit son nom à son inventeur Gilles Personne connu sous le nom de Roberval, il a eu l'ingénieuse idée de placer les plateaux au-dessus du fléau alors que depuis des millénaires ils étaient placés au-dessous

     

    Le trébuchet

    Type particulier de balance, c'est une balance de précision utilisée pour peser de faibles quantités de substances, également utilisées pour peser les pièces de monnaie. Il est à l'origine de l'expression : "en espèces sonnantes et trébuchantes".

     

    Le peson

    Il est constitué d'un ressort dont on mesure l'allongement grâce à une réglette se déplaçant sur une échelle graduée, les mesures sont des forces et n'indiquent la masse que dans ne champ de pesanteur donné. ces appareils sont soumis à erreur en cas de l'allongement irréversible du ressort, ils sont interdits dans les transactions commerciales.

     

    Pèse-lettre

    Balance qui sert à peser les lettres et généralement un envoi postal

     

    Balance d'échangeur

    Petite balance à fléau qui était utilisée au XVIIIe siècle par les changeurs pour peser les pièces de monnaie

    Balance de bijoutier

     

     


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    Ce n'est pas aujourd'hui 

    Que tu fis ma conquête

    Huit lustres ont suivi

    Le jour où tu m'as pris

    Et j'ai fidèlement 

    Aimé ta belle tête

    Sous les cheveux châtains

    Et sous les yeux gris

    La beauté qui te suis

    Depuis ton premier âge

    Au déclin de tes jours

    Hésite à te quitter

    Et le temps orgueilleux

    D'avoir fait ton visage

    En conserve l'éclat

    Et craint de l'effacer

    Regarde sans trembler

    La fin de toutes choses

    Contemple le miroir

    Avec des yeux contents

    On ne voit point faner

    Ni des lys, ni des roses

    Et l'hiver de ta vie

     Est ton second printemps

    Texte trouvé dans un almanach


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    Patenôtrier

    Les patenôtriers sont des fabricants de chapelet (patenôtre ou rosaire) depuis la renaissance en corporations ou en confréries ils travaillaient sur des matières souvent riches, car les chapelets pouvaient faire appel à l'émail, aux perles, nacre, ambre, corail voire l'or. Les patenôtriers-émailleurs savaient imiter les perles, le jais, corail et ambre. 

    Ils existaient depuis le Moyen Âge puisque l'on en comptait 14 à Paris sous le régime de Philippe le Bel, ils formaient 4 corporations (3 confréries) : patenôtrier d'ambre ou jais, patenôtrier de corail et coquille de nacre, patenôtrier de corne et d'os, patenôtrier, de boucles (boules et anneaux pour vêtements).

     

    Selon le système de la fabrique les marchants passent commande aux patenôtriers qui travaillent à domicile, parfois ils fournissent la matière première, ils les rétribuent à la tâche à des tarifs réputés comme forts bas. Les travaux féminins en particulier l'enchaînage chapelets sont encore plus mal payés , fixant le salaire à la moité des hommes, travailleurs indépendants les patenôtriers et leurs familles sont des gagne-petits, s'il survient une mévente ou des accidents, des maladies ils sont vite réduit à la misère.

    Dans les trois quart du XVIIIe siècle, la fabrication et les ventes d'objets de piété retrouvent un essor, des noix de coco vidées de leur amande un patenôtrier astucieux découvre qu'elles sont faciles à travailler et qu'elles fournissent des grains de chapelet d'une texture et couleur proche de l'ivoire, faciles à teindre on fait des étuis à chapelets en forme d'oeuf.

    Ils travaillent l'os le plus utilisé est le tibia du cheval récupéré nettoyé des chairs restantes par le bec des poules, on le débite en petits dés, des rouets permettent de le percer le grains puis de le transformer en un grain ovoïde à l'aide d'une gouge. Les grains sont ensuite montés sur un fil en laiton, le montage d'un chapelet prend une vingtaine de minutes

    Le patenôtrier-émailleur était spécialisé dans l'art de la fausse perle, il imitait l'ambre, le jais, la corail, les perles fines. Des pâtes composées de diverses poudres et mélangées de parfum servaient à faire des chapelets, des colliers. Ils mettaient ces globules de pâtes en moules les argentaient et les teignaient pour faire les imitations interdites par la confrérie.


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    Quand on partait sur les chemins

    Quand on partait de bon matin

    A bicyclette !!!

     

    La draisienne

    En 1817, un allemand le Baron Drais, assis à califourchon sur une poutre de bois reliant deux roues parcourt avec sa machine 14,4 km en une heure par action de ses pieds sur le sol. Cette machine appelée en France draisienne est brevetée en 1818 sous le nom de vélocipède, son but est de faire marcher une personne avec une grande vitesse: (véloce = pied, pède = pied )

     

    Vélo Michaux

    En 1861, un chapelier apporte à Pierre Michaux, serrurier, une draisienne à la roue avant défaillante pour réparation.Pierre suggère de poser des repose-pieds ou plutôt "un axe coudé dans le moyeu de la roue" qui le fera "tourner comme une meule", une invention simple mais primordiale vit le jour : la pédale.

     

    Le grand-bi

    Il faut rendre le vélocipède plus rapide, comme les pédales étaient fixées de part de d'autres du moyeu de la roue avant, il fallait augmenter le diamètre de cette roue pour accroître la distance parcourue à chaque coup de pédale. Alors le diamètre de la roue avant ne cessera d'augmenter et celui de la roue arrière de diminuer, son rôle se limitant à permettre l'équilibre. Naquit le grand-bi en 1870

     

    Bicyclette à chaîne

    Telle que nous la connaissons avec ses roues de diamètre égales et sa traction par chaîne est apparue au début des années 1880, elle se différenciait de nos vélos actuels par son cadre en croix

     

    La bicyclette en 1890

    En 1890, la figure géométrique en triangulation des cadres s'imposa, le vélo d'antan ressemblait énormément au notre mais ressemblait seulement. Un grand nombre d'évolutions discrètes devaient voir le jour, la roue libre, le pneumatique démontable, le changement de vitesse.

    La bicyclette Paris-Brest

    En 1891, Charles Tessont est vainqueur du Paris-Brest sans étape, il s'impose sur une bicyclette montée avec des prototypes Michelin : les premiers pneumatiques démontables la révolution avait déjà eu lieu en 1888 quand l'écossais Dounlop avait réinventé " le tube creux de caoutchouc gonflé d'air " à la place du bandage plein

    Voilà une petite histoire de la bicyclette qui ne cessera d'évoluer avec le temps

     


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