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    Photo prise en 2006 par un ami en ULM

    A cet époque tout était jardin

    Devant la maison l'année dernière 

     Voici maintenant après les travaux

    Nous avons planté une rangée de rosiers  

    Quelques roses 

    Un petit clin d'œil à Mari Jo

    Ce tracteur a plus de 60 ans et il tourne encore enfin pour l'occasion

     


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    Quelques mots que j'ai écrit à la fin de ma chimiothérapie

    En remerciemment

    La nuit qui suit une séance

    Quand le sommeil se fait absence

    Alors je prends mon stylo

    Pour griffonner quelques mots

    Ces mots c'est à vous

    Que je les adresse

    Vous qui prenez soin de nous

    Avec beaucoup de gentillesse

    Je ne peux me rappeler

    Et vous nommer par vos prénoms

    Aussi je vous appellerai

    Mes gentilles infirmières

    Vous nous accueillez avec le sourire

    et pourtant ce n'est pas facile

    Tous les jours de recevoir

    Des malades parfois sans moral

    Vous allez dans tous les sens

    Vous écoutez tous nos tourments

    Et avec toujours un mot gentil

    Vous nous redonnez de l'espoir

    Aussi adorables infirmières

    Après tout ce temps passé avec vous

    Je ne pouvais que vous remercier

    Pour tous ce que vous faites pour nous

    J'en profite pour vous donner des nouvelles de mon mari

    L'opération s'est bien passé il ne souffre pas et rentre dans l'après midi

    Merci

     


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    Mais qui es tu ??

     

    Mais qui es tu toi

    Qui vient me rendre visite

    Tu t'invites toutes les nuits

    Dans mon sommeil

    Tu arrives lentement

    Sifflotant ou en chantant

    Parfois sans dire un mot

    Tu te glisses dans mes draps

    Qui es tu toi

    Qui perturbe mon sommeil

    Et comme un fantôme

    Tu hantes mes nuits

    Ou tu passes comme un ange

    Tu me dis des mots doux

    M'apportant la sérénité

    Me berçant comme un enfant

    Je sens ton souffle

    Auprès de mon oreille

    Mais ne te distingue pas

    Pourtant tu es là près de moi

    Mais qui donc es tu

    Tu repars sans faire de bruit

    Au petit matin quittant mes rêves

    Mais qui es tu donc

    Bel inconnu

    Mais qui es tu ??

    Auteur In_Connue

     


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    La lingère

    Il n'y avait autrefois qu'une lingère par village, car elle n'est ni laveuse, ni blanchisseuse, elle entretient, brode ou coud pour ses clients, les linges les plus fins, les coiffes en dentelles, les belles robes de baptême, les jolis tabliers, les rideaux,, les nappes brodées, le linge des églises.

    On appelle linge autrefois  l'ensemble des pièces de lin nécessaires à une maisonnée. Autrefois, les tissus sont si rares et le linge si précieux que les lingères sont jugées dignes de porter des armoiries, dans la plupart des grandes villes elles constituent même une corporation professionnelle. A Paris, celle-ci est avec les couturières la plus importante corporations féminines des XVIIe et XVIIIe siècles.

    En 1694 on défini le linger et la lingère ceux qui vendent et qui font du linge, même s'il existe des ouvrières lingères très pauvres, la plupart des femmes de la corporation ont le titre de maîtresse lingère ou de maîtresses et sont proches des puissants (les gens du peuple font peu appel aux services des lingères, alors qu'ils utilisent couturières et blanchisseuses

    Avec l'essor des coiffes, des broderies et des dentelles dans les costumes régionaux après la Révolution, la lingère s'établit aussi dans les campagnes, on en trouve une par village au XIXe siècle. A mi-chemin entre la couturière, la brodeuse et la repasseuse, elle se charge, selon les cas, les lieux et ses talents, de créer, décorer, tuyauter des bonnets, de broder les robes de baptême, les bavoirs des petits et le col des chemises de femmes, mais aussi de repasser, d'amidonner et d'entretenir le linge fragile.

    Avec l'industrie du textile, la disparition des coiffes et la mode des dentelles, la lingère disparaît, elle ne se maintient qu'au service des collectivités. Dans les communautés religieuses, il existait déjà des sœurs convers qu'on appelait lingères parce qu'elles avaient la charge du linge.

    A partir de 1850, les usines s'équipent souvent d'un service de lingerie pour entretenir les vêtements et les blouses des employés. Aujourd'hui, on trouve toujours des lingères dans l'hôtellerie et dans la restauration, responsables de l'entretien du linge (nappes, draps, serviettes).


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