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    Rappelle toi grand frère le soir à la veillée

    Assis sur une chaise devant la cheminée

    On écoutait les refrains que notre mère chantait

    Ces vieux airs d'autrefois qui en nous sont restés

    C'était la voix des chênes, le crédo du paysan

    L'hirondelle du faubourg, l'Africaine, l'océan

    Toutes ces vieilles chansons que nous aimions

    Et si notre mère est partie au royaume des cieux

    On a caché dans nos coeurs ces belles ritournelles

    Rappelle toi grand frère après un bon repas

    Juste après le dessert, tu poussais la chansonnette

    Parfois tu aimais bien te faire prier

    Mais une fois parti impossible de t'arrêter

    Tu viens de nous quitter pour partir dans les cieux

    Et regardant là-haut je crois voir ton visage

    Sur un rayon de soleil, partout dans les nuages

    Direction Paradis pour chanteuses et chanteurs

    Ceux qui nous ont quittés, les marchands de bonheur

    Ceux qui ont chanté l'amour, la joie, la haine ou l'amitié

    Ceux qui nous ont fait rire ou nous ont fait pleurer 

    Les as-tu retrouvé: Bourvil, Fernandel, Mariano, Tino

    Le grand Jacques, la môme Piaf, ceux qui sont partis trop tôt

    Et les autres les plus jeunes ceux du temps des yé-yés 

    Ceux qui chantaient le rock, le twist ou le reggae

    Alors si tu m'entends tout là-haut dans les cieux

    Comme dans nos soirées je vais chanter pour toi

    Rappelle toi grand frère ce refrain que souvent tu chantais

    Longtemps, longtemps après que les poètes on disparus

    Leurs chansons courent encore dans les rues

     


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     Les serviteur de cheminée 

     Le serviteur de cheminée permettait d'entretenir le foyer et quand le printemps arrivait, il retrouvait son rôle décoratif.... On l'appelait "serviteur de cheminée" ou encore " valet de feu" pour rappeler ses tâches, mais ce précieux allié n'avait rien d'un domestique, sous cet intitulé familier se cachait en réalité un ensemble d'accessoires nécessaires à l'entretien du foyer. Le serviteur de cheminée se compose d'un support vertical, d'une pelle, de pinces, d'un tisonnier, d'une balayette, d'un soufflet.

     

    Le pied, c'est à lui que revient l'appellation " serviteur", mais pour éviter les confusions, on utilise plus souvent ce terme de pied, pièce maîtresse de l'ensemble, il accueille les autres accessoires. Il se compose d'une tige ou d'un axe  planté sur

    une base, la cuvette, avec une poignée dans la partie supérieure, il est agrémenté d'anneaux ou de crochets qui reçoivent les accessoires. Tout le talent des ferronniers consistait à enrichir cet objet, a priori, austère pour en faire une œuvre d'art. En plusieurs parties ou en une seule ^pièce, en utilisant divers métaux  ( fer forgé, laiton, fonte, bronze) et souvent des motifs complémentaires. 

     

    La pelle, surtout employée pour les cheminées d'appartements, la pelle d'âtre sert à extraire les braises et évacuer les cendres. Equipée d'un long manche (80 à 100 cm) souvent en métal, rarement en bois, elle se termine par un palâtre (plateau à rebord), ce dernier peut adopter les formes les plus fantaisistes, du trapèze classique jusqu'à la tulipe. Certains modèles dits "pelles à braise) ont leur palâtre percés de trous à la manière d'un tamis, ces orifices permettent de conserver les tisons et d'éliminer la cendre. Ils dessinent généralement un motif ou un décor plus ou moins sophistiqué.

    Les pinces et pincettes, manipulées avec les deux mains, les tenailles de l'âtre, répliques géantes des outils articulés du même nom, nous permettaient de saisir les bûches et les braises. En usage courant jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, elles ont ensuite été supplantées par des instruments plus simples , les pinces et pincettes. Au XIXe siècle, la diminution de la taille des cheminées a permit de créer des ustensiles plus petits et plus légers.  Les branches se terminent par des mâchoires en forme de griffes, de crochets ou de spatules, souvent ornées de motifs en bronze ou argent. Les pincettes permettent de saisir les bûches et les braises mais elles servent aussi à extraire les pommes de terre ou les marrons de la cendre 

    Les forges et les ateliers de fonderie se développent partout et tous se lancent dans une production de masse qui culminera à la fin du XIXe siècle et dans les vingt premières années du XXe siècle. Dès 1930 la production diminuera, les cheminées s'éclipsant au profit des poêles, puis du chauffage "moderne", elle n'a pas cessé aujourd'hui mais s'est marginalisée.


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    Mon amie Christine de Normandie m'a offert pour mon anniversaire un livre que j'ai pris plaisir à lire 

    François Noudelmann retrace la vie de son grand père Chaïm un juif de Lituanie qui a prit la nationalité française et qui a combattu à la guerre 14/18 grièvement blessé par une bombe chimique il a passé 20 ans interné avant de mourir dans l'anonymat. 

    Ensuite il nous parle de son père Albert qui en 1940 fut fait prisonnier et dénoncé comme juif, il a été interné dans des camps et à la libération il met plusieurs semaines à rejoindre la France à pied depuis la Pologne avec le risque plusieurs fois d'être exécuté par des soldats nazis.

    Ce livre m'a permit de découvrir un cimetière situé pas très loin de chez moi qu'on appelle 

    Le cimetière des oubliés

    Autrefois on l'appelait le cimetière des fous car on était enterré pendant 80 ans de 1922 aux années 2000 au moins 5000 de l'asile des aliénés asile, qui devient par la suite hôpital psychiatrique 

    900 sépultures se trouve et parmi elles il y a le carré militaire où sont enterrés 98 combattants de la guerre 14/18 ces soldats qui avaient perdus la raison dans les tranchées et que l'on appelait "les mutilés du cerveau".

    Ces hommes ne sont jamais ressortis de là la plupart oubliés par leur famille ou venus d'ailleurs

     

    4464 personnes sont inhumées dans ce cimetière combattants, civils, hommes, femmes et quelques enfants dont les noms sont inscrites sur le mur du fond souvent plusieurs corps étaient inhumés les uns sur les autres  dans la même tombe .

    Michel Bénézech médecin psychiatre a rechercher les noms et identifié la totalité des personnes qui y sont inhumés, il a obtenu que le bétonnage soit stoppé( on devait y faire un parking) et le site fut classé aux Monuments historiques en 2010

    3400 noms de personnes décédées figurent sur le mur du fond 

    François Noudalmann est venu lors de l'inauguration en 2020,il a retrouvé le nom de son ancêtre, qui bien qu'il eût passé la moitié de sa vie à l'asile en tant que mutilé du cerveau à cause de la guerre, sur le mur du fond et non sur la liste des "soldats morts pour la France".

    J'imagine que c'est lui qui a déposé ces quelques cailloux témoignages de son passage. 


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    C'était autrefois

     En a peine soixante-dix ans, les campagnes françaises ont connu certaines transformations dans la vie de tous les jours, mais la force des traditions a laissé une empreinte encore vivante à la fois dans les coutumes, les pratiques et le mode de vie.

    Broc émaillé, servait à transporter l'eau de la fontaine.

     Dans bien des régions, l'eau courante n'est devenue un début de réalité qu'à la fin des années 50, tandis que le réfrigérateur était, encore en 1958, une quasi-exception aussi bien dans le Périgord qu'en Normandie, en Auvergne, en Corse ou en Savoie. En Basse-Normandie dans le Cotentin chaque maison possède en 1964, une pompe à eau en fonte à laquelle on va remplir seaux et brocs, tant pour la cuisine que la toilette ou la lessive, quand ce n'est pas à la fontaine. 

    Dans une petite carriole tirée par un chien cette femme vent ses fromages en ville

     Le vie quotidienne dans les campagnes en France durant la première moitié du XXe siècle. De la basse cour au potager, tout est fourni et consommé sur place : volailles en libertées (c'était le jardin qui était clôturé) lapins dans les clapiers grillagés, légumes pour la soupe, salades, haricots verts, fruits frais.  Nombreux sont aussi les paysans qui possèdent quelques ruches dans un endroit bien ensoleillé.

    Ruche en paille en 1932

     Chasse, pêche et cueillette complètent naturellement un approvisionnement. Selon les lieux, l'ordinaire s'enrichit de bécasses ou d'écrevisses, de myrtilles ou de cèpes. Seul les produits d'épicerie pure, ( sel, poivre, huile (on amenait la bouteille pour la remplir), le café, la chicorée , le sucre, ainsi que le (tabac) sont des denrées commerciales.

     

    Boucher en Charente en 1931

     Dans les campagnes et les hameaux la halte d'un commerçant en camionnette constitue un moment de convivialité. Il faut d'ailleurs signaler l'apparition dans les années 1950, de la camionnette-épicerie qui sillonne les campagnes, apportant dans les hameaux reculés ces denrées, lorsqu'il n'y a pas de boulangerie locale, elle amène aussi le pain.

    Le potage ait à base de légumes (poireau, carottes, potiron, choux). Préparée pour plusieurs jours, elle se consomme avec ou sans pain, aux trois repas de la journée : le matin; le midi et le soir. Les abattis (têtes, pattes et ailerons de volaille) parfument le bouillon. 

     

    Le lait est l'un des aliments des plus répandus, on le consomme le matin aussi avec ou sans pain et souvent le soir comme repas. Qu'il est bon le lait frais juste sorti du pis de la vache.

    Qui s'en souvient ???

     

     


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    La rue à Georges

    Ce soir on inaugure une rue à ton nom

    Hommage mérité Georges pour tes chansons

    Couplets où tu mêlais ironie et tendresse

    Faisant un chant d'amour d'une histoire de fesses

    Te moquant des agents, des curés en confesse

    Avec délicatesse

     

    Quand tu venais vers nous sur le petit écran

    La guitare à la main, la pipe entre les dents

    Nous chanter les gaillardes aux corsages dilatés

    Nul besoin de trompette pour que la renommée

    Fasse de toi Brassens, le chanteur adoré

    Par sa simplicité

    Toi qui est tout là-haut au royaume éternel

    Allez raconte Georges, qu'en est-il dans le ciel

    As tu vu l'Auvergnat ou Jeanne la lorraine

    Les dames du temps jadis sont elles restées belles

    Est-il vrai que la Fernande dort nue sur l'arc-en-ciel

    Rebandes tu pour elle

    Georges dans notre rue tu n'auras pas de bistrot

    Pas de filles de joie, de Marquises en sabots

    Mais il y a des jardins devant chaque maison

    Sur les massifs de fleurs volent des papillons

    Dès le lever du jour on entend des chansons

    Des merles et des pinsons

      

    Les gens de cette rue on bonne réputation

    Prenant le temps de vivre sans bruit et sans façon

    Dans ce décor champêtre jouent filles et garçons

    Les jeux sont innocents et lorsqu'ils grandiront

    Ils se feront tendresse avant d'être passion

    Le coeur à ses raisons

    Ce soir à Saint  Loubès nous allons t'envoyer

    Vers la terre où tu reposes près de la Méditerranée 

    Un petit air de chez nous aussi doux qu'un baiser

    Aux senteurs de Gascogne qui venant folâtrer

    En passant sur ta tombe, il se fera léger

    Pour que tu dormes en paix 

    Texte écrit par mon frère Claude pour l'inauguration d'une rue

    Georges Brassens


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