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Par calacaline le 23 Juin 2021 à 02:42
Les clefs
Des chefs-œuvres d'artisans aux modèles les plus simples, des utilitaires aux merveilles, les clefs sont devenues d'authentiques objets d'art.
On retrouve diverses traces de clefs sommaires dans la plus haute Antiquité, mais la serrure, et, avec elle, la première véritable clef, date du Ve siècle avant Jésus-Christ. Dès lors, ce petit instrument indispensable qu'on glisse dans une serrure pour l'ouvrir ou la fermer, va différencier les nomades des peuples sédentaires.
Jusqu'à l'essor de la métallurgie, à la fin du XIXe siècle, chacune de ces clefs sortant de l'atelier d'un serrurier est un objet unique, façonné à la pièce par l'artisan. La plupart sont strictement utilitaires, domestiques, banales, certaines sont plus huppées, symbole d'une fonction, d'un pouvoir, d'un honneur ou d'un privilège.
Chaque époque de fabrication correspond des matériaux, des formes et des types de clefs particuliers. Mais dans tous les cas elles portent le marque du serrurier qui les a travaillées.
Les clefs n'ont cessé d'évoluées au fil des siècles, celles que vous trouverez aujourd'hui ont peu de chance de remonter à la haute Antiquité, mais les plus vieilles peuvent très bien appartenir à des périodes gauloises ou romaines
Les plus imaginatifs en ont fait d'authentiques objets d'art et les virtuoses ont réalisés des merveilles que le poids des ans n'atteindra jamais. Hélas avec l'industrialisation du XIXe siècle et les débuts de la fabrication en série, le panorama se gâte.
Mais la production antérieure fut tellement importante qu'il reste des milliers de clefs intéressantes à chiner, accessibles à tous les budgets.
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Par calacaline le 15 Juin 2021 à 02:17
L'écomusée de Marquèze
Quartier de la commune de Sabres, dans la Haute-Lande, il témoigne du système agro-pastoral et de la vie dans la Haute Lande à la fin du XIXe siècle.
Train de Sabres à Marquèze
Il a été reconstitué dans sa physionomie d'époque, période de transition entre la lande et la forêt entraînant une profonde mutation du mode de vie ; période également où le train, amené par les besoins de la forêt industrielle, est venu troubler le calme de ces lieux et rompre leur isolement. La reconstitution a conjugué la restauration sur place, le transfert des bâtiments manquants et la recréation de certains espaces disparus.
le Parc naturel régional des Landes de Gascogne a entrepris, dès 1969, de faire un musée, afin de donner à comprendre l'originalité de la culture et de l'histoire de la Grande Lande.
Le poulailler
La Haute Lande est l'un des « pays » landais. Elle correspond à une partie de l'intérieur des terres, essentiellement au noyau des quatre cantons de Sabres, Pissos, Sore et Labrit. Aujourd'hui cœur du massif forestier, elle fut, jusqu'au milieu du XIXe siècle, occupée dans sa majeure partie par la lande rase, à laquelle elle doit son nom.
La maison du maître
Le quartier de Marquèze, constitué d'authentiques maisons de maître et métairies, de bergeries, de fours et d'un moulin, s'organise autour d'un airial, vaste pelouse ombragée de chênes centenaires. C'est là que vivaient, à côté d'une famille de meuniers, trente à quarante cultivateurs tirant leur subsistance de la récolte du seigle et du millet, des fruits du verger et du miel des ruchers, de l'élevage de la volaille et des brebis, ainsi que de l'exploitation de la forêt.
Attelage de bœufs
Le site, plongé au cœur de la forêt des Landes, n'est accessible que par un ancien train au départ de la gare de Sabres. Entraînées par une locomotive à vapeur, les voitures centenaires, classées monument historique, empruntent l'une des dernières voies de l'ancien réseau ferroviaire qui irriguait le massif forestier des Landes de Gascogne au XIXe siècle.
L'airial
L'habitat en quartier est inséparable d'une forme particulière de l'aménagement de l'espace : l'airial. Les bâtiments d'habitation et d'exploitation se déploient sur une pelouse (due à la présence et à la fertilisation des animaux) plantée de feuillus (chênes, châtaigniers, arbres fruitiers...) et ouverte à la circulation des hommes et des bêtes. Jadis îlot de boisement dans la lande dénudée, l'airial est aujourd'hui une clairière enserrée dans la vaste forêt des Landes.
La maison du laboureur
La maison du laboureur affirme par son architecture la position sociale de ses occupants. Classiquement construite à pans de bois, elle présente à l'est une façade avec pignon et large auvent (estantade), signe de prospérité. Un toit à trois pentes ouvre largement au soleil levant : à l'ouest, une pente généreuse protège des intempéries venues de l'océan. Cette maison, archétype de l'architecture traditionnelle, est dite « maison de maître ». Cela fait référence au statut social de ses habitants et désigne un modèle reproduit largement dans toute la région.
Le puits (pitenque)
Le pin franc ou pin parasol, aux abords immédiats, est là comme symbole de propriété. Accolé à la maison, un petit jardin avec plantes potagères et médicales. À côté, la borde, construction couverte de chaume et seigle, abrite des outils aratoires et autres chars à bœufs (bros). Ce type de bâtiment existait jadis en grand nombre dans les quartiers et dans la lande, où il servait de bergerie de parcours
La maison du berger
Lorsqu'il est brassier, le berger landais dispose d'une petite maison (meysouet) et d'un lopin de champ, complété d'un jardin pour assurer sa subsistance. Le meysouet est une maison basse n'offrant qu'un confort sommaire. Des ouvertures étroites et barrées dispensent une faible lumière. Au centre, la cuisine donne sur deux pièces latérales
La maison du résinier
Le résinier habite avec sa famille une maison en principe plus modeste que celle du maître. Il exploite une métairie composée principalement de terres agricoles et de pièces de pins qui, comme la maison, ne lui appartiennent pas.
Le moulin
Les moulins des Landes de Gascogne sont des édifices toujours modestes ne comprenant; en général que deux jeux de meules. Leur nombre, en revanche, est assez considérable. Au début du XIXe siècle, la commune de Sabres, pour une population de 2 000 habitants environ, ne compte pas moins de huit moulins, dont quatre sur le Ruisseau de l'Escamat, petit affluent de la Leyre.
Battage du seigle
Le moulin sur pilotis que l'on voit aujourd'hui à Marquèze provient à l'origine de la commune de Geloux. La maison originale de meunier avait elle aussi disparu. À son emplacement a été remontée une maison semblable trouvée sur la commune de Vert.
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Par calacaline le 26 Mai 2021 à 02:53
Les boîtes à cigares
Depuis le XIXe siècle, les amateurs de cigares recherchent le plus bel écrin pour leurs plus savoureux havanes. En bois exotique, avec marqueterie, accompagné de liqueurs ou de cartes à jouer .....
En 1492, Christophe Colomb ne découvre pas seulement l' Amérique : les indiens Tainos lui font goûter le tabac, qu'ils fument sous la feuilles de formes roulées et séchées. Ce sont les premiers cigares. Ce mode de consommation du tabac s'impose d'abord en Espagne au XVIIe siècle avant d'atteindre la France au XVIIIe siècle. Jusque là, l'usage était encore de "priser" le tabac, c'est à dire d'en aspirer par le nez une petite quantité réduite en poudre.
Au XIXe siècle, le commerce des cigares se développe, les nouveaux bourgeois sous Louis Philippe (1830-1848) puis Napoléon III (1848-1870), prennent l'habitude de savourer leur havane après dîner, dans leur "fumoir". Certaines femmes apprécient également cet usage : Georges Sand écrit par exemple que "le cigare est le complément indispensable de toute vie oisive et élégante.
Ces cigares arrivent de la Havane dans des boîtes en cèdre de Cuba, un bois léger et poreux qui permet de les conserver au mieux. Mais ces emballages, même décorés d'étiquettes vantant les mérites du producteur, ont un aspect un peu grossier sur les tables des salons élégants. Les consommateurs vont faire appel à des ébénistes pour disposer de belles boîtes où ranger leurs havanes. Selon les goûts et les moyens divers modèles vont être créés
Les caves les plus simples sont des boîtes rectangulaires en bois, souvent équipées de plateaux de rangement (le plus souvent deux, de 13 et 12 cigares). Elles sont un peu plus luxueuses lorsque le dessus et ou les côtés sont ornés d'une marqueterie, géométrique ou figurative, voire des initiales du propriétaire. Et plus amusantes lorsqu'elles prennent la forme de petites maisons, de cabines de plage ou encore de toilettes.
Les plus fortunés s'offrent des caves à cigares réalisées par des artisans en vogue , il s'agit de très belles pièces en bois souvent exotique et marquetées d'essences rares, de métal, d'ivoire, d'écaille.... L'intérieur accueille également des tiroirs de rangement. Certaines sont "mixtes" une partie et consacrée aux liqueurs (verre de service et petite carafe) et l'autre aux cigares. Sur les modèles anglais un tiroir renferme des cartes à jouer.
Cave à cigares chalet
Plus fantaisistes, les caves à cigares musicales : un petit dispositif déclenche une musique à chaque ouverture, les cigares sont alors ragés en hauteur et retenus par de petits anneaux métalliques. Au début du Xe siècle, la mode du cigare s'étiole, au profit notamment de la cigarette.
Photos du net
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Par calacaline le 18 Mai 2021 à 02:31
Barbier
Un barbier est une personne, en général un homme, dont le métier consiste à entretenir les cheveux et la pilosité faciale (la barbe, la moustache, les rouflaquettes, etc.) des hommes. Son métier est proche de celui d'un coiffeur, en plus spécialisé.
Sous l’Ancien Régime, le terme de « barbier » désignait différents métiers dont les frontières se sont peu à peu éloignées Le barbier et le barbier-perruquier étaient les ancêtres de nos coiffeurs actuels. L'expression est toujours utilisée au Québec pour désigner un coiffeur pour homme. Le barbier chirurgien était chargé de la petite chirurgie et pouvait effectuer des soins comme les saignées, la pose de ventouses ou de pansements. Ce n'est qu'en 1691 qu'un édit royal français sépare chirurgiens et barbiers-perruquiers.
Dans certains pays, les boutiques de barbiers sont visibles dans la rue grâce à des enseignes de barbiers aux formes caractéristiques. Le barbier installe généralement ses clients sur une chaise de barbier. Le barbier s'occupe du rasage des hommes qui ne portent pas la barbe, mais aussi de l'entretien des cheveux, de la barbe, des moustaches ou des rouflaquettes pour ceux qui en portent. Il emploie un rasoir (qui peut être mécanique, ou, aux époques les plus récentes, électrique) et un lubrifiant, par exemple de la mousse à raser.
Coupe-chou
Rasoir à lame fixe qui se replie dans la chasse (manche) appelé aussi sabre. il nécessite d'un petit apprentissage et une certaine habilité.
Affuteur en cuir
Il nécessite aussi d'un affutage régulier sur le cuir
Blaireau
Brosse utilisée pour appliquer le savon à barbe sur le visage avant de le raser, en poils de blaireau, mais existe aussi en soies de sanglier, en crin de cheval ou en poils synthétiques
Plat à barbe
Plat ovale et creux échancré sur le bord qui servait aux barbiers quand ils savonnaient le menton de leurs clients. Au XIXe siècle, il pouvait être d'usage de proposer au client de raser soit au pouce soit à la cuillère : ce dernier objet introduit dans la bouche du client permettait de gonfler la joue et de faciliter ainsi le rasage.
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