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Métier d'autrefois
Scieur de long
Le scieur de long est une personne dont le métier consiste à débiter avec une scie des troncs d'arbre dans leur longueur.
Le terme "scieur de long" recouvre plusieurs professions dont l'origine est plurimillénaire, même si c'est depuis le XVe siècle qu'ils sont reconnus comme une profession à part entière, et dont les spécificités méritent d'être évoquées.
Les scieurs de long sont des chevriers ou des renardiers. Debout sur le rondin, ou plus souvent sur une pièce précédemment équarrie à la hache, le chevrier remonte la scie, qui descend ensuite sous son propre poids, aidée par l'impulsion du renardier.
Une équipe peut ainsi réaliser un travail d'une grande efficacité. On retient le développement des scieurs de longs dans le Massif Central, principalement au XIXe et début du XXe siècle, travailleurs saisonniers souvent nomades.
La scie de long
A cadre ou lame rigide suivant les époques et les lieux, les scies de long utilisent des dents rabot asymétriques qui ne travaillent que dans un sens. La lame démontable permet d'être retirée du bois au milieu de la longueur lorsque le bois s'est resserré sur le trait de la scie, ou que des coins maintiennent ce dernier ouvert. La denture nécessite un affutage parfois savant, opéré à la lime.
Le sciage de long est une âussi une tâche liée aux chantiers de charpente. De moins en moins pratiqué bien qu'existant de façon traditionnelle dans certains pays, il est souvent pratiqué en France lors de démonstrations, et par une minorité de charpentiers façonnant leur bois d'oeuvre à la main.
Les scieurs de long produisent ainsi tout leur débit secondaire de charpente ( chevrons, tournisses, planches.....) et les plateaux de menuiserie.
A noter qu'au Japon, le sciage s'effectue à une seule personne, parfois latéralement. Plus laborieux que l'équarrissage à la hache du bois d'oeuvre, le sciage présente comme difficulté particulière la manutention des pièces de bois en hauteur, effectuée à laide d'une chèvre de sciage, ou bien d'une chèvre de levage et d'un tréteau de scieur. Parfois une fosse était creusée sous les madriers ou grumes à scier.
Quelle que soit la technique, le passage de la scie au niveau des appuis de la pièce sciée nécessite un déplacement de celle-ci, généralement en la faisant pivoter, verticalement ou horizontalement sur son support central, et en attaquant par l'autre bout. cette technique crée, par rupture anticipée du reste du bois lorsque les deux traits de scie sont sur le point de se rejoindre, une marque de forme trapézoïde, fréquemment rencontée dans les charpentes anciennes.
Je possède une scie de long dans une pièce que je qualifie de musée, étant passionnée de choses anciennes, et de plus mon arrière-grand-père maternel était lui aussi scieur de long.
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Commentaires
bonjour caline , j aie moi aussi un peu scier du bois ainsi et j aimais bien , mais les trançonneuse maintenant c est moins dur quand meme faut l avouer
tres bon jeudi
bisous
Bonsoir Jackie,
Voilà un métier pas facile du tout et qui n'existe pratiquement plus. Encore un excellent article ! Merci … Passe une bonne soirée, grosses bises, Véronique
j 'ai vue ses outils de travail papa avait
et nous aussi on coupe mais juste pour la cheminée
un gros bisous ma pote
Je me souviens que tu nous en avais parlé des scieurs de long et j'ai pris plaisir à te lire moi qui ne retiens rien et de revoir tes superbes photographies. J'adore revoir les métiers d'antan, métiers, travail, qui avaient beaucoup de valeur contrairement à maintenant; enfin depuis très longtemps, depuis que ces fichues machines ont vu le jour et que ceux qui s'en servent ne respectent pas la nature, ils massacrent.
Je râle quand j'entends par chez nous le gars en haut de la rue, tronçonner à tout va. Quand j'ai fait le bois avec lui, j'ai sauvé des arbres car il me connait mais l'année dernière, il a dû en massacrer pas mal. Une branche qui ne va pas dans le sens qu'il voudrait, il la coupe et s'il y en a plusieurs il abat l'arbre Pauvres arbres, ceux qui se trouvent sur son chemin, ont intérêt à être droit. Bref, ce n'est pas le sujet.
Ici, les communes se servent d'une épareuse, je déteste cette machine et celui qui la conduit car cette machine massacre et tout le monde s'en fiche. Il faudrait leur faire faire à la main, suis sûre qu'ils seraient moins courageux.
Bon,je suis revenue sur mon cas alors revenons plutôt à ton article.
Des gens courageux car ça ne devait pas être facile. Je regarde tes photographies et je suis en admiration devant ces personnes. J'ai un profond respect pour les travailleurs d'autant et aussi pour les femmes car elles aussi bossaient dur.
C'est un très bel article. Il faudrait nous en mettre plus souvent surtout que tu as de quoi faire.
Bon après-midi et gros bisous à vous deux.
Bonjour Jakie.
Tout ces métiers d'antan ont disparue pour le modernisme ,et le savoir faire n'est plus.
Je passe te souhaiter une bonne journée pour ce mercredi.
Beau temps en perspective pour le moment.
C' est supportable,l'orage a rafraîchi l' atmosphère .
Bisous kettyn
C'était une époque où le travail de l'homme avait de la valeur et on respectait les arbres et la forêt. Aujourd'hui avec des machines de plus en plus sophistiquées et de la main d'oeuvre pas chère, on détruit tout.
Bonne journée Jackie, Bisous !!!
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Mercredi 10 Juillet 2019 à 13:07
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Merci, de me faire connaitre ce métier, et un bien bel outil