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Comme je l'aime...ce...
Petit village
Pas de boucherie, pas de charcuterie
Juste une toute petite alimentation
Où l'on trouvait un peu de tout
A quelques pas de là une boulangerie
Sur la place trônait l'église
On entendait les cloches sonnaient
Donnant l'heure aux paysans
Quand ils se trouvaient dans les champs
Tous les dimanches il y avait messe
Nous les jeunes on chantait
Accompagnés à l'harmonium
Par une toute petite dame
Il y avait également un cercle
Les hommes venaient y taper la belote
D'autres jouaient au billard
En dégustant une fillette de vin blanc
Je revois le forgeron, petit bonhomme
Activant son énorme soufflet
Et ce Monsieur, appuyé, contre le mur
Lui, il passait sa journée à discuter
Et la petite école communale
Avec son poêle au centre de la classe
Je revois mon instituteur sévère
Qui nous disait toujours "travaille"
Meunier tu dors...Meunier....
Deux moulins à eau existaient
Où le paysan y portait son blé
En échange de bons pour le pain
Une fois l'an, l'alambic s'installait
L'agriculteur lui amenait du vin
Pour obtenir ce breuvage divin
Ce "petit canard" qui l'aidait à digérer
Sans parler du lavoir
Lieu privilégié aux bavardages
Hélas la venue de la mère Denis
A coupé court à tous les commérages
Voilà les années ont passées
La petite alimentation a fermé ses volets
Le soufflet du forgeron s'est arrêté
Seules la boulangerie et l'école sont restées
Le prêtre ne vient presque plus
Même pas pour accompagner les défunts
Les grenouilles de bénitier se font rares
Les cloches sont mécanisées, plus de sacristain
Les paysans ont quitté la campagne
Les roues des moulins se sont tues
L'alambic dort au fond d'une grange
Le cercle lui aussi est déserté
Ce joli petit village
Niché dans un écrin de verdure
C'est le village de mon enfance.
Calacaline
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Commentaires
Bah ! Suis pas trop d'accord avec Danouchka.
Les grandes surfaces se sont implantées certes mais si les gens n'avaient pas été faire toutes leurs courses dans ces grandes surfaces, les p'tits commerces seraient peut-être encore là.
Quand notre boucherie à fermer, le boucher m'a dit que les gens qui se plaignaient de la fermeture n'étaient jamais venus chez eux et que nous étions quatre personnes du village à venir, tous les autres clients étaient des villages alentours car il avait de la très bonne viande.
Il y a avait une jeune fille avec sa camionnette qui passait chaque mardi dans le village. Elle avait du local en fruit, légumes, produits laitiers, la volaille c'était sur commande. Elle avait aussi un peu d'épicerie, pâte, huile etc. de quoi dépanner et bien nous étions cinq clients seulement. Le maire n'est venu que deux fois acheter un pot de confiture et elle m'a dit que les personnes qui l'avaient poussée à faire "ça" (je ne trouve pas le mot) qu'elle ne les avait jamais vues.
Je remarque que beaucoup se plaignent qu'il n'y a plus rien dans les villages mais beaucoup ne jouent pas le jeu d'aller dans ces petits commerces et quand on connait les charges qu'ils ont, il n'y a rien d'étonnant qu'ils ferment. D'autant plus que la journée d'un commerçant ne commence pas au lever du rideau et ne se termine pas à la descente du rideau, loin de là.
Et là où j'habite, j'en connais qui n'étaient pas contents que la boucherie ferme mais achetaient leur viande à Leader Price ou Carrefour.
Alors la faute aux grandes surfaces ou des clients ?
Bonsoir Jackie
J'ai vécu en ville, donc pour moi c'est une découverte ton texte.
Il est très bien écrit, tu nous livres une dure réalité.
Croisons les doigts pour ton fiston...
ça va aller il faut avoir confiance.
Passe une belle soirée
bisous mon amie à vous deux
mes amitiés
Bonsoir Jackie,
Combien de villages comme le tien se retrouvent "abandonnés" et les habitants sont loin de tout. Les jeunes vont chercher du travail dans la grande ville à côté, c'est vraiment très triste ... Bonne soirée, bises, Véronique
Bonsoir Jackie .
Oh moi aussi tu me donnes le bourdon .. Dans le village où j’ai été élevée
tout ce rapproche de ton joli poème. Tous les petits villages se meurent
il n’y a plus rien . A qui la faute? À toutes ces grandes surface qui ont
tout fait pour couler ces petits commerces,c’etait Si bien,nous allions chercher le Lait à la ferme tous les soir cela nous plaisait bien,
Enfin la vie a changer nous devons nous adapter.
Je te souhaite une bonne soirée accompagnée de grosses bises
Monique ❤️❤️
Tu réveilles en moi les souvenirs de mon enfance, ton texte est superbe et va interpeller beaucoup de personnes.
Merci Jackie, bonne journée !!!
BonjourJakie.
C'est très beau ce que tu as écrit et cela me rappelle mon village .
Désolée de ne pas être venue depuis quelques jours c'est réparation sur le réseau et coupure sans arrêt, donc je ne peux pas venir pendant la journée, je fais un copier-coller pour passer chez chacune d'entre vous entre midi et 14 heures .
J'espère que tu vas bien et que le soleil brille .Chez moi le matin il fait frais , la température ne dépasse pas les 9° mais l'après-midi nous avons 22/23.
J'espère qu'en fin de semaine ces petits désagréments seront solutionnés .Bonne et agréable après-midi de ce mercredi .
Bisous. Kettyn.
Bonjour beaux souvenirs de ton village de ton enfance, le mien pas de boulangerie, pas de lavoir, le dimanche la messe avec peu d'hommes ils préféraient jouer aux cartes à la salle communal, deux écoles communales, une pour les garçon en haut du village et une pour les filles près de l'épicerie-hôtel-coiffeur. bonne journée bisous
Très beau ton article ,bien triste tous ces petits villages qui petit à petit disparaissent !bon mercredi bisous
Bonjour ma belle Jackie
Merci pour ce joli poème, bravo
Oui c'est le triste sort de certains jolis villages
Bonne journée avec le soleil ...Gros bisous Jasmine.♥
Très joli poème qui me rappelle d'heureux souvenirs de mon enfance aussi chez ma bonne grand mère c'était pareil que très bien décrit dans ce beau poème, j'en ai les larmes aux yeux car avec elle j'ai passé de merveilleux moments dans ce petit village d'Alsace où elle était une bonne paysanne !!!
Dommage que tu n'aies pas mentionné le nom du petit village de ton enfance ! Et cela m'a beaucoup fait penser à "mon" village, Banuyls dels Aspres, qui se trouve dans les Pyrénées-Orientales. A l'époque où j'y habitais, il y avait 3 épiceries, 2 cafés, 1 boulanger (mon papa), 1 boucherie, un tabac-presse, bref, plein de petits commerces. La population était de 600 habitants. Maintenant il y en a 1000 (pardi, plein de lotissements se sont faits autour du village), mais ces nouveaux "villageois" font leurs courses à Perpignan où ils travaillent, et du coup ... plus aucune commerce à Banyuls. Cela me rend malade, car je continue à y aller régulièrement ! Allez, bisous, bisous.
haaaaaaaaaaaa je pense fortement a toi je t envoie mon énergie positive pour tes moments difficile oui moi aussi j 'ai la nostalgie ses moments de convivialités que j 'aurais aussi voulus remettre en route a mon lavoir
en effet j habite au pied de mon lavoir dans mon village
je voulais y redonner la vie par des thémes de femmes il y aurait eu du monde
mais la mairie n 'a pas voulus écuré et remettre sur pied par des fleurs
il est dégueulasse je voulais mettre des nénuphars
des géraniums lierres enfin la vie quoi
des CONS dans cette mairie ils ont dit
OUI OUI OUI et rien
gros bisous ma pote
Oh c'est très emouvant, OUI en effet les petits villages ou il faisait bon vivre; ont été désertés quel dommage! Gros bisous J'espère que tu vas bien.
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bonsoir Jackie , mais que c'est bien écrit et ton récit poétique
est si bien dit ! et si vrai !! merci ... gros bisous
belle semaine à tous les deux a+ prenez soin de vous deux !