• Heureux, je suis heureux

     

    Vous m'avez peut être vu appuyé sur ma faux

    Il pleut, je ne travaille pas, il neige, je scie du bois

    Y e a qui tiennent le haut du pavé, moi je tiens le bas du fossé

    Je suis heureux

     

    A partir de 1816 l'état embauche des cantonniers fonctionnaires dépendant des Ponts-et-Chaussées mais il existe des employés municipaux, engagés par les mairies qu'on appelle aussi cantonniers mais sans le statue de fonctionnaire. Les premiers travaillent dans le cadre du canton (d'où leur nom) et doivent savoir lire et écrire , ils portent un brassard et un chapeau entouré d'une bande de cuivre marquée "cantonnier" leur salaire est faible mais régulier et l'emploi garanti.

    Les seconds, employés par les communes, peu qualifiés ont un statue précaire. Ils vivent pauvrement et doivent glaner le long des routes pour améliorer l'ordinaire. Il entretient les voies en fonction de la saison , l'hiver il faut déneiger, au printemps réparer les dégâts du gel et nettoyer les fossés, l'été faucher les bords des routes et l'automne ramasser les feuilles mortes

    Le cantonnier municipal doit nettoyer la place du marché et la fontaine, entretenir les bâtiments municipaux et percevoir les "prestations" taxes dues à la mairie pour l'entretien des chemins vicinaux par foyer, cela correspond à 2 ou 3 jours de travail par homme adulte, autant pas charrette et autant encore pour chaque animal de trait ou de selle.

    En 1882, un règlement édité sous le nom de " livre du cantonnier " précise que e travail doit s'effectuer " sans désemparer " de 6 heures du matin à 6 heures du soir en été, du lever du jour au coucher du soleil en hiver. Que la pluie, la neige, la grêle ne peuvent servir de prétexte d'absence, qu'au contraire il doit redoubler de zèle et d'activités pour prévenir les dégradations. Le règlement ajoute aussi que le cantonnier ne devra jamais recevoir la moindre gratification d'un particulier sous peine de " renvoi " sans préjudice et poursuites... 

    « Tartiflette oui mais....Tout le monde va aimer... »

  • Commentaires

    12
    Jeudi 6 Février 2020 à 18:47

    C'est un bel article joliment illustré. j'aime beaucoup.

    Et oui ça bien changé le métier aujourd'hui. Et plus ils sont outillés moins ils en font. Du moins le nôtre ne fout rien et pourtant le village n'a que 483 âmes mais bon... 

    Le nôtre a la voiture dans laquelle il met le matériel qui fait un boucan d'enfer et quand il passe le souffleur, il envoie tout chez les gens comme ça pas besoin de ramasser. Il a fallu que je menace d'emporter les brouettées et de déposer devant la mairie, et je l'aurai fait, pour qu'il ne me foute plus dans les escaliers. Maintenant il entasse au pied du poteau EDF. Et dire que c'est fier d'être fonctionnaire.

    Des bisous à vous deux.

    11
    Mercredi 5 Février 2020 à 19:05

    COUCOU  DU  SOIR

    a l'epoque c'était un dur métier

    maintenant les machines les aident beaucoup

    et c'est tant mieux, c'est le progrès

    bonne soiree bisousss

    10
    Mercredi 5 Février 2020 à 11:17

    Un très joli billet sur un métier d'antan ,je me suis régalée merci .

    Bises bonne journée !

    9
    Mercredi 5 Février 2020 à 11:13

    Voilà un article comme je les aime, très bien documenté et qui me rappelle de bons souvenirs de mon enfance gersoise. Je croisais souvent les cantonniers très travailleurs et je ne comprends toujours pas pourquoi certains disaient qu'ils ne travaillaient pas..............jalousie très certainement.

    Bonne journée Jackie, bises et à bientôt.

    8
    Mercredi 5 Février 2020 à 11:00

    Bonjour jakie.

    Bel article sur ceux que l'on appeler ""les cantonniers " jadis ,et bien les temps ont bien changer car maintenant lorsque 17 heures arrive on rentre au bercail ,je n'en dit pas plus ....

    Il a bien gelée ,mais une beau mercredi   s’annonce ,avec le soleil qui arrive pour nous réchauffées.

    je te souhaite une belle journée  .

    Bisous. kettyn.

    7
    Mercredi 5 Février 2020 à 10:18

    Bravo c'est un bel article bien documenté, mon parrain était cantonnier dans un petit village d'Alsace, je m'en rapelle très bien que de souvenirs , c'était un être d'exception !

    Bonne journée, bisous !

    6
    Mercredi 5 Février 2020 à 09:25

    Bonjour Jackie,

    Je viens de lire ce joli article conté et je m'aperçois que ce que faisait cette personne sur la commune , aujourd'hui il sont 3 ...4 voir plus et en plus ils sont syndiqués …." comme disent les chevaliers du fiel"

    Bonne fin de journée

    Amitiés 

    5
    Mercredi 5 Février 2020 à 09:22

    Un bel article ,je trouve qu'avant les cantonniers travaillaient mieux que maintenant ,avec leurs machines maintenant c'est même pas nette ,c'est sur avant c"était mieux les cantonniers faisaient bien leur boulot ,bel hommage !bonne journée bisous

    Fichier

    4
    Mercredi 5 Février 2020 à 08:08

    Bonjour Jackie

    Ce brave Fernand, il avait l'art et l'humour pour nous conter les scènes de la vie de tous les jours........

    Les cantonniers sont devenus des employés municipaux, à présent  ils sont syndiqués........yes

    Bonne journée Jackie Bisous !!!

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    3
    Mercredi 5 Février 2020 à 07:57

    Bonjour ici aussi la commune emploie des gens précarisés ou dans des difficultés financière et même des réfugiés pour nettoyer le bord des routes et faire souvent des travaux que des Belges ne feraient pas!! Il y a plus de 50 ans c'était la même chose dans les mines ou pour du travail dangereux, pénible, c'est toujours des gens venus d'ailleurs qui acceptaient les sales besognes! A Bruxelles, bien souvent ce sont des étrangers qui conduisent les bus et les trams car certain Belge sont trop fainéants que pour se lever tôt et se coucher tard!! C'est triste à dire mais c'est ainsi!

    2
    Mercredi 5 Février 2020 à 06:59

    Je suis admirative, de ces hommes dans nos villages

    1
    Mercredi 5 Février 2020 à 05:47

    oh le bon temps que tu me rappelles la , car je me souviens tres bien des cantonniers qui nettoyaient les talus , et qui venaient manger avec nous soit dan sla matinée ou le midi oh mon dieu quel temps benit que j aimerais revivre ça avec nos ancêtres mais helas c est du passé , mais ja voue que ça fait mal d y repenser car c eatit trop bien et tellement sain cette epoque la 

     bisous amicaux 

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :