•  

     

    Boutonnier

    Le boutonnier est un artisan qui fabrique des boutons. Lorsque ceux-ci sont en nacre, il prend aussi le nom de boutonnier-nacrier ou de nacrier s'il travaille d'autres objets.

    Les premiers boutons, apparus sous Louis XIV, sont tout d'abord des bijoux rehaussés de pierres précieuses ou de diamants, ou bien encore des miniatures réalisées par des peintres tels que Jean-Baptiste Isabey ou François Dumont. Des boutons moins luxueux sont ensuite fabriqués à partir d'os, de corne, d'ivoire, de cuir ou de métal. Viennent ensuite la nacre au XIXe siècle et la porcelaine. Cette dernière donnera lieu aux premières fabrications industrielles, sous l'impulsion de Jean-Félix Bapterosses.

    La fabrication à partir de nacre se concentre autour de Méru dans l'Oise. Au XXe siècle, après une première phase d'industrialisation, celle-ci perd sont statut de Capitale du bouton de nacre, concurrencée par les fabrications en matières plastiques, et les importations asiatiques. Des 3 500 fabricants présents au début du siècle, il n'en reste que deux en 2007. 

    Un métier .....

    La fabrication de boutons de nacre nécessite une vingtaine d'étapes.

    Une fois approvisionné en coquillages triés par qualité et épaisseur, le coupeur découpe des pions du diamètre désiré dans les coquillages, à l'aide d'un tube chauffé à rouge. Les pions subissent ensuite une série de ponçages à l'acide, à l'eau et à la pierre ponce. Les pions sont ensuite séchés et écroutés (c'est-à-dire aplanis sur leur face inférieure).

    La phase suivante consiste à orner leur face supérieure, soit en creux, par mêchage manuel ou mécanique, soit par meulage, afin d'obtenir une forme bombée. Vient ensuite la phase de perçage des trous, puis de blanchiment. Une dernière série de ponçages et de polissages est ensuite effectuée. Peuvent s'ajouter à ces phases indispensables du sertissage ou de la gravure, à buts décoratifs. Les boutons, éventuellement teints, sont ensuite triés et emballés.

    Il n'existe pas de formation spécifique au métier de boutonnier. Le travail de la nacre peut s'apprendre dans le cadre de formations génériques à la marqueterie. Compte tenu de la concurrence des boutons fabriqués industriellement, les principaux clients se concentrent dans l'industrie du luxe.

     

    Un métier .....

     Documentation et photos du net 


    13 commentaires
  •  

     

    La chopine

    Une chopine est un verre à bière et une mesure de capacité pour des liquides, attestée depuis le XIIe siècle, de l'allemand Schoppen, « puisoir de brasseur ».  La chopine équivaut à la moitié d'une pinte de Paris, unité de mesure désuète, soit un peu moins d'un demi-litre

     

    En France, la chopine contenait la moitié d'une pinte de Paris, et valait ainsi 24 pouces du Roi cubes (ce pouce valant environ 27,07 mm), soit environ 476,073 millilitres. Elle avait parfois anse et couvercle. Les petites chopines étaient offertes aux jeunes mères (la bière favorisant la lactation).

     

     

    Dans le langage familier, une chopine peut désigner aussi une bouteille de vin, indépendamment de sa contenance. Un « galope-chopine » désignait autrefois un homme qui se présente dans les bars pour se faire payer à boire.

    La chopine chaussure

    Une chopine est un type de chaussure à semelles compensées pour femme devenu populaire durant les XVe, XVIe et XVIIe siècles. Les chopines étaient originellement utilisées en tant que sabot dans le but de protéger les chaussures et habits de la boue et des débris.

    Les chopines étaient particulièrement portées à Venise, en Italie, par les courtisanes et patriciennes aux environs de 1400-1700. En plus de son utilisation pratique, la taille de la chopine devient une référence symbolique culturelle et sociale pour les porteuses. Les hautes chopines permettent à une femme d'étendre littéralement et figurativement son statut. Durant la Renaissance, les chopines deviennent un article de mode et se fabriquent par la suite incroyablement plus grandes; certaines mesuraient aux environs de 50 centimètres (20 pouces)Shakespeare se moquait de l'extrême tailles des chopines en utilisant le terme altitude.

    Les chopines actuelles sont typiquement fabriquées à base de bois, ou de liège, et certaines de style espagnol sont fabriquées à base de métal. Les matériaux sont recouverts de cuir et de velours. D'après certains étudiants, les chopines causaient une démarche instable et peu élégante. Les femmes qui les portaient étaient généralement accompagnées par un domestique ou un gardien sur qui elles pouvaient s'équilibrer. D'autres maintiennent qu'avec de l'entraînement une femme pouvait marcher et danser avec grâce.

    Au XVe siècle, Au XVe siècle, les chopines étaient également portées en Espagne. Leur popularité en Espagne était tellement grande qu'elles ont été implantées dans la culture espagnole.

     


    12 commentaires
  •  

     

    Voilà vous savez tous que j'aime la bonne bouffe comme le disait un certain "Coffe" oui j'aime mais plutôt la cuisine d'autrefois..

    Dans les magazines et à la télé on nous parle beaucoup de ces nouvelles façons de manger qui font fureur, car je sais que beaucoup y sont accrocs..

    Tout d'abord le côté..

    Je ne suis pas contre on peut se passer de viande

    Et le côté

    Et il y a la

    On se donne bonne conscience pas de calories mais j'en mange davantage

    ou je grignote des barres chocolatées, des bonbons et toutes sortes de saloperies

    Et puis

    On boit du lait de soja, problème d'allergies ou l'on n'aime pas le lait

    Et

    Celles qui aiment tous ces produits, bio je suis pour, mais rien ne vaut un bon fromage de chèvre dans une salade, enfin c'est mon avis..

    Et voilà le steak végétal qui nous arrive et bien on aura tout vu

    Mais moi je préfère celui là

    Sur le gril avec de bons haricots verts du jardin, cela ils sont bios

    Voilà j'aurai voulu en toute franchise savoir de quel côté vous penchez, moi je vous mets des recettes mais parfois j'ai un doute et je me dis .... Est ce que mes amies vont aimer.

    Et je ne vous parle pas

    Qu'en pensez vous ???

    Des fleurs que l'on mange moi je les préfère sur pied ou dans un vase

    Oui je sais il y a des aliments que l'ont n'aiment pas, moi je suis de nature curieuse et je teste, certains passent à peu près bien mais d'autres pas du tout. Alors j'attends votre avis, surtout dites moi la vérité sur cette nouvelle façon de manger

    La bonne nourriture sans exagération passe avant toute chose pour moi.

    Allez c'est parti....

     


    19 commentaires
  •   

    Quelques fleurs et mes derniers oiseaux

     

    Viorne boule de neige 

     

    Perruche omnicolore

     

    Rhododendron qui commence à fleurir

     

    Croupion rouge

     

     Weigelia à droite c'est Naya

     

    Perruche turquoisine

     

    Rosier avec des œillets dianthus en bordure

     

    Weigela avec Câline qui se fait vieille

     

    Bien chargé, si vous savez son nom je suis preneuse !!

     

     Mao qui piste les oiseaux

     Mes examens sont bons mamo et échographie

    Le 15 mai je rentre en clinique pour m'enlever un kyste ovarien  assez important

    Opération par coelioscopie, donc 24 heures d'hospitalisation....

    Ce n'est pas grave.....Merci mes amies

     

     

     

     


    13 commentaires
  •  

     

    Autrefois dans chaque ferme on cultivait du tabac, je vous en parle mais sachez que je suis contre le tabagisme, cultiver ne veut pas dire fumer !!!

    Souvenirs....

    Pour cultiver du tabac, pour être "planteur" il fallait être autorisé par l'administration, un régie d'état contrôlait la production du tabac en France depuis 1855. Dans la première quinzaine de mars on semait la graine fournie par l'administration dans un coin du potager sur une couche de sable qu'on aplatissait avec une pelle. A la fin du mois de mai début juin on le plantait dans une terre légère, meuble,, nourrie de fumier et d'engrais

     Chaque planteur ne pouvait planter que le nombre de pieds spécifié par la régie. On choisissait les pieds les plus vigoureux aux feuilles les plus vertes, il fallait suivre les ordres : 40 cm entre les pieds, 70 cm entre les rangées, à chaque maillon on faisait un trou avec un plantoir de bois et on plantait un pied. Puis "l'employé"  du tabac venait compter les pieds, s'il y en avait trop il fallait les arracher.

    Pendant 4 mois il fallait en prendre soin, sarcler, enlever l'herbe, biner si la terre durcissait, mettre de l'engrais par temps de pluie, arroser par temps sec. Il fallait aussi quand il avait bien poussé, le "régler", enlever les feuilles de bas sur une hauteur de 10 à 15 cm. Plus tard vers juillet, il faut écimer pour qu'il ne fleurisse pas puis enlever les bourgeons qui naissent à l'aisselle de chaque feuille et ça plus d'une fois. Une fois "réglé" il ne reste que 8 à 10 feuilles par pied.

    Quand la feuille est marbrée le tabac est mûr on le coupe, les pieds doivent flétrir pour que les feuilles ne se brisent pas, puis on les chargent sur la remorque. On l'amène dans le séchoir grand hangar tout noir, les pieds sont attachés en guirlandes sur des ficelles suspendues par une esse à une mécanique qui monte et accroche la cordée à un fil de fer.

    Puis on surveille le séchage on ouvre quand le temps est sec et ferme le soir à cause de l'humidité. Les feuilles peu à peu prennent la couleur du "tabac". Ensuite on le décroche et arrive l'effeuillage, on enlève les feuilles des troncs.

    Vient ensuite le triage les feuilles une par une sont étalées, étirées, mesurées et classées, d'un côté les feuilles basses, puis les médianes, et celles de la cime. Dans chaque longueur on choisit la couleur, les jolies, les noires, les pailleuses, les fines les fripées, les tachées, les trouées. Avec chaque catégorie on fait des paquets de 24 feuilles que l'on noue avec une feuille on appelle ça "les manoques".

    Février, on fait des balles, les manoques (entre 180 et 200) de la même catégories sont placées dans un moule la pointe vers l'intérieur, on serre avec des cordes puis on lie avec des sangles, la balle est faite sortie du moule bien carrée. Enfin on les amène à l'entrepôt de tabac.

    Le lendemain, l'acheteur de la régie et un expert se charge d'établir le prix, ils examinent longuement les balles, le prix dépend naturellement de la qualité et quantité. Les balles sont pesées et défaites, on récupère les sangles, on nous donne la graine pour la prochaine récolte, on reçoit la feuille de classement et le mandat.

    J'ai passé ma jeunesse à cultiver du tabac avec mes parents, ils ne se sont pas enrichis loin de là car une fois sorti les frais et partager avec le patron, ils avaient beaucoup travaillé pour une somme dérisoire. Certaines années étaient bonnes, d'autres moins et toujours la hantise d'un orage qui serait venu tout détruire ou simplement abimer les feuilles qui partaient alors au rébus. Je vous parle du travail de la terre, il faut savoir que mes parents métayers ont beaucoup travaillé et dur mais ils n'avaient pas le choix. j'ai vécu au milieu du tabac, les mains, les cheveux les vêtements tout avait l'odeur du tabac, j'aimais cette odeur, mais cela ne m'a jamais donnée envie de fumer, c'est une période de ma vie dont je garde un bon souvenir.....

    Merci d'avoir prit le temps de me lire

     

     

     

     

     


    8 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique