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    Les paniers 

     

    Légers, pratiques, décoratifs, les paniers anciens en vannerie savent se rendre indispensables....

    Très utiles.....

     Le panier en vannerie arpente inlassablement les allées des marchés depuis des générations, de formes rondes ou anguleuses, des couleurs naturelles ou teintées, un tissage ajouré ou aux mailles serrées, cet accessoire un brin rustique est devenu l'emblème de la profession des vanniers. 

    Robuste et léger, le tissage végétal est employé depuis le début de l'humanité, il donne naissance à une multitude de paniers sobres ou raffinés, qui accompagnent chaque moment de la vie quotidienne. Ils sont indispensables pour la cueillette ou la pêche, servent à ranger objets ou marchandises et protègent ces derniers lors du transport. 

    Côté fabrication, la vannerie demeure longtemps une activité d'appoint dans les foyers, la plupart des marins pêcheurs ou des agriculteurs occupent leurs veillées d'hiver au tressage de leur propre matériel ou à quelques pièces destinées à la vente. Les artisans préparent à l'aide d'un simple canif et d'un fendoir, petit outil de bois qui sépare les brins dans le sens de la longueur.

    Panier à salade

    Les paniers sont généralement pourvus d'anses ou de poignées, certains ont une vocation polyvalente d'autres sont conçus pour un usage bien précis, c'est le cas des paniers à bras, réservés à la cueillette des fleurs.

    Très utiles.....

    Panier pour ramasser les fleurs

    Les paniers destinaient au raisin, modèles aux lignes géométriques très évasées au bras des vendangeurs du bordelais, hottes portées sur le dos, paniers de bât ou immenses modèles à claire-voie pour éliminer les grains abimés.

    Très utiles.....

    Hotte

     Ceux destinés aux cerises, larges et profonds se démarquent nettement des petits accessoires à bord peu élevés réservés aux baies fragiles. Pour la pêche à pied, on tresse des paniers profonds, dotés d'une longue bandoulière en cuir.

    Très utiles.....

    Panier de pêche

    Sacs de dame ou panier de pique-nique peuvent se révéler particulièrement luxueux. Les contenants réservaient aux transports sont en revanche moins soignés. Des paniers à huîtres aux paniers à fruits ceux-là sont le plus souvent couverts afin de protéger leur contenu.  

    Les curieux bossus, tortues ou coquilles sont réalisés en grandes quantités jusque dans les années 1940 pour emballer les fruits, leur fond incurvé et leur couvercle bombé stabilisent les piles lors du voyage. Les initiales parfois inscrites sur l'une des face permettent de retourner le panier à son propriétaire (maraîcher, ramasseur de champignons.

    Très utiles.....

    Chez les commerçants des corbeilles largement ouvertes présentent la marchandise sur les étals. A la maison, des paniers évasés pour les bûches des modèles à cloisons pour les bouteilles ou les verres, 

    Très utiles.....

    De grands contenants rectangulaires ajourés équipés pour transporter le linge ou encore des boîtes à ouvrages doublées de tissu...Quelques artisans perpétuent la tradition, il en reste de nombreux à découvrir en brocante, des trésors de dextérité et de patience.

     

     


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    Le grès de Puisaye

     

    Ces poteries rustiques sont partout, dans la cuisine, sur la table et même sur le toit, ces poteries utilitaires, peu coûteuses et très décoratives n'ont pas fini de séduire 

    Régions de bocages et de forêts, la Puisaye est située ente le Bassin parisien au Nord et le Nivernais au Sud, aux portes de la Bourgogne, entre la Loire et le Loing. A cheval sur les actuels départements de l'Yonne, du Loiret et de la Nièvre, à mi-chemin entre Auxerre et Nevers, cette région bénéficie d'une terre riche en argile gréseuse d'une excellente qualité.

    Dès le XIVe siècle, les artisans ont commencé à exploiter cette richesse naturelle, ils ont rapidement découvert ses qualités majeures: l'argile est parfaitement étanche et résiste à une cuisson à haute température. Pendant plus de trois siècles, les générations de potiers on ainsi contribué au développement de l'économie locale en produisant de nombreuses pièces avant tout utilitaires.

    La Puisaye devient le plus centre français de poterie de grès, à partir du XVIIe siècle, la production s'intensifie pour atteindre son apogée au XIXe siècle. D'abord fabriqués pour répondre aux besoins de la population paysanne les grès prennent une dimension commerciale au XIXe siècle, plus de cinquante fours en activité font la renommée de la région.

    Le grès de Puisaye répondaient à tous les besoins domestiques, pour conserver et stocker, on utile des récipients comme des saloirs pour les viandes, des bonbonnes pour le vin, des bouteilles, des toules (bouteilles ventrues à goulot étroit) pour l'huile, des vinaigriers, des bocaux, des pots à confiture et à cornichons. Des objets nécessaire pour le lait comme des biberons, des terrines pour décanter la crème (laitières), des pots à lait (coquemards), des pots à crème (taupines), des égouttoirs à fromage ou des barattes à beurre.

    Pour le repas des assiettes, écuelles, gobelets, bols, tasses, plats, à l'unité ou en service, sans oublier les coquetiers, les pots à tisane, les cafetières, les pichets. Dans la cuisine, les marmites, les pots à cuire mais aussi les pots à graisse , à châtaigne et enfin les égouttoirs à couverts ou cuilleriers comptent parmi les pièces de la production. On trouve aussi des gourdes, des bouteilles, des cruches (dites berchets ou brechet) pour les liquides.

    Le grès de Puisaye a donné naissance à de petits objets domestiques: écritoires, encriers, pots à tabac, lampes à huile, chandeliers, arrosoirs. Des objets décoratifs comme des vases, jardinières, et des pièces d'architecture: épis de faîtage, chatières de toit.

    Mais les goûts et couleurs changent , au début du XXe siècle, la faïence et de nouveaux matériaux (aluminium émaillé puis les plastiques) sont privilégiés, la poterie traditionnelle disparaît petit à petit, les derniers grands fours fonctionneront jusqu'aux années 1950. Aujourd'hui, quelques artisans perpétuent la tradition en fabriquant des poteries de jardin. 

     

    Photos du net


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    Les hochets

     

    Signes extérieurs de richesse des nouveaux nés dès le XVIIIe siècle, les hochets témoignent souvent d'un travail remarquable...

     

    Premiers jouets à animer l'environnement du bébé, les hochets s'agitent depuis déjà sous l'Antiquité, comme en témoigne les fouilles. Leur invention est attribuée au grec Archytas de Tarente, vers 400 avant J-C.

    Ils sont alors constitués d'une poche d'argile enfermant des cailloux, puis en terre cuite. Tout en restant de taille réduite pour la bonne préhension d'une petite main, ils épousent les silhouettes de personnages mythologiques dont la fonction est d'éloigner le mal et d'apporter protection au jeune enfant. Ils se transforment ainsi en moutons, porcs, chevaux au gré des croyances.

    Am Moyen Âge, les hochets les plus basiques sont des fruits secs qui contiennent des graines, avant que les fabricants de chapelets ne s'approprient leur réalisation, leurs matériaux de prédilection sont l'ambre, les coraux, les coquillages, l'os et la corne.

    A partir de la Renaissance, lorsqu'ils sont destinés aux enfants de l'aristocratie, les hochets passent aux mains des orfèvres qui les habillent de matières précieuses (or, argent, vermeil, cristal de roche, ivoire). Certains exemplaires sont formés de dents de loup ou de sangliers serties, parfois imitées en argent.

     

    Dès XVIIIe siècle, l'or, l'argent et le vermeil  des corps des hochets sont terminés par des manches agrémentés de corail, d'ivoire ou de nacre.

     

    Au début du XIXe siècle, la représentation de petits personnages et animaux est fréquente (fées, éléphants, lapins, singes habillés en homme). Fabriqués dès le milieu du XIXe siècle, bon nombre de hochets sont en fer blanc, lorsqu'ils sont en bois, ils possèdent des grelots fixés sur une lanière de cuir, ces modèles sont parfois habillés d'os.

    Au début du XIXe siècle, des exemplaires épousent des formes de tambourins en tôle lithographiés, terminés par un sifflet, ils sont décorés sur leurs deux faces d'illustrations de contes pour enfants. L'art déco mêle audacieusement l'ambre, l'argent, l'émail, les matières synthétiques. 

    Dans les années 1920-1930 des hochets laissent parfois éclater leurs couleurs, en celluloïd, ils sont composés d'anneaux encerclant des boules aux teintes lumineuses. Le plastique règne à partir de 1950 aux côtés du bois avant de devenir jetable à la fin du XXe siècle

     


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    Bonjour

      

     

       

    Velouté au lard fumé

     

    Pour 6 personnes

    Préparation : 15 mn - Cuisson : 35 mn

    700 g de pommes de terre à chair fondante, 150 g de lard fumé

    250 g de maïs en boîte, 1 oignon, 1/2 poivron rouge

    40 g de beurre, 2 brins d'aneth, sel, poivre

    Pelez, coupez les pommes de terre en petits dés, pelez, hachez l'oignon

    Emincez le poivron, coupez le lard en petits lardons

    Faites-les griller à sec dans une cocotte, retirez-les

    A la place faites blondir 3 mn l'oignon et le poivron

    Ajoutez les pommes de terre et 200 g de maïs

    Versez 1 l d'eau bouillante, faites cuire à petit feu et à couvert

    Prélevez quelques lanières de poivrons et dés de pommes de terre

    Mixez la soupe, salez, poivrez, ajoutez le beurre, la répartir dans des bols

    Déposez le maïs restant, les dés de pommes de terre réservées

    Ainsi que les lanières de poivrons, puis l'aneth ciselé, servez aussitôt

    Vous pouvez remplacer les petits lardons par une saucisse (Montbéliard)

    Faites cuire la saucisse dans la soupe puis ajoutez-la coupée en petits dés

     

     

     

    Clic pour vérifierMerci Manola pour le cadre

      

     

     


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    Un beau métier...

     

    Le potier

    L'apparition de la poterie, étape essentielle dans l'l'histoire de la civilisation, remonte à l'époque néolithique, les premières poteries cuites à l'air libre sont mates, poreuses et de couleur sombre. On découvre très tôt le moyen de les rendre imperméables grâce à un enduit à base de silice. A l'époque gauloise, l'industrie de la poterie est très développée, les enduits transparents à base de plomb, dits vernis se généralisent dans la France carolingienne à partit du XIIe siècle 

    Les grès, dont la pâte est vitrifiée par une cuisson à haute température apparaissent en Beauvais au XIVe siècle, ils sont surtout utilisés dans le Nord pour la salaison et la conservation du lait, tandis que les régions méridionales préfèrent les poteries vernissées. La faïence arrivée au XVIe siècle en France par l'Italie est une poterie recouverte d'une glaçure opaque à base d'étain blanche ou teintée.

    La céramique populaire connaît une période brillante de 1760 à 1880 et atteint son âge d'or à partir de 1850. La cuisine, en passant de l'âtre au fourneau, réclame de nouveaux ustensiles et l'alimentation se diversifiant demande une vaisselle plus abondante. Autour des années 1880, la concurrence des faïences de Gien, Sarreguemines, et plus encore les récipients touche durement l'artisanat potier. 

    Le potier est doublement homme de la terre, il la façonne, il la cultive, sauf pour les grands centres, il est aussi longtemps un cultivateur qui retourne à son champ et à sa vigne si son activité d'artisan n'est plus suffisamment rentable. A Saint-Amand au XVIIIe siècle, les maîtres potiers-laboureurs propriétaires de leurs ateliers sont des gens aisés qui savent lire et écrire.

    En revanche, les maîtres potiers-métayers, qui doivent céder à leur propriétaire la moitié de leur production, sont souvent aussi pauvres que des ouvriers. Le tourneur est plus qualifié, le plus apprécié et le mieux payé des ouvriers. Le tournage est l'apanage des hommes. Les femmes et les filles de potiers sont cantonnées dans des besognes annexes et la rétribuées, telles que la pose des anses et les finitions.

    Le potier est propriétaire de son tour et travaille avec un manœuvre et une finisseuse qu'il paie sur son salaire, il est rémunéré à la pièce, au compte (ensemble de pots) ou à la journée. Dès la fin du XIXe siècle, les ateliers commencent à fermer et après 1918, les petites entreprises disparaissent ou se limitent à la fabrication de pièces communes pour la cuisine et l'horticulture.

     

     

     

     


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