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    Les carafes et pichets

     

    Il n'y a pas si longtemps, le "Château La Pompe" était le roi des bistrots !! "Château La Pompe" c'est le surnom que donnent les cafetiers au seul liquide qui ne leur rapporte rien : l'eau courante, tirée du robinet. Elle est servie le plus souvent en carafes en verre, mais aussi en pichets de terre.

    Avant la révolution des eaux minérales et autres sodas, les carafes "Château La Pompe" étaient présentes sur toutes les tables, d'autant que bon nombre de boissons alcoolisées en vogue s'allongeaient d'eau. L'absinthe, avant son interdiction au début du XXe siècle, ainsi que les apéritifs anisés qui lui sont succédé.

    Tous les industriels de la boisson ont vite compris l'intérêt publicitaire de cette omniprésence, comme ils l'avaient fait avec les siphons (d'eau gazeuse artificielle) dès la fin du XIXe siècle, ils se sont empressés d'inonder les cafetier de carafes (gratuites à leurs noms. Des accessoires beaucoup moins coûteux et tellement plus faciles à réaliser que ces énormes siphons

    Les premières carafes publicitaires ont ainsi vu le jour à la fin du XIXe siècle, elles se sont développées au début du XXe avant de devenir omniprésentes des années 1920 aux années 1960. La plupart des producteurs de boisson en ont produit, à l'aube du XXIe siècle elles n'ont pas disparu mais sont moins nombreuses car supplantées par les eaux minérales et d'autres formes de publicité plus percutantes.

    Parallèlement aux carafes en verre, les cafetiers ont largement utilisé des pichets en poterie : terres cuites d'origines diverses, le plus souvent vernissées. Ces pichets sont généralement plus volumineux que les carafes, de plus ils préservent mieux la fraîcheur de l'eau que les carafes. C'est pourquoi les amateurs d'apéritifs anisés les préféraient.

    Avantage de la poterie, la plupart des pichets sont plus ouvragés, sur de nombreux modèles les marques sont moulées et la couleur omniprésente. Les cafetiers appréciaient surtout la facilité de remplissage et de nettoyage, due au large bec

    Plus volumineux ils étaient aussi plus lourds à porter et nettement plus fragiles que le verre. Cette fragilité n'a pas vraiment nui à leur longue carrière, et comme les carafes en verre, les pichets ont vécu leurs plus belles années dans l'entre-deux-guerres jusqu'aux années 1950.

     

    Nostalgie....

     


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    Velouté corail aux deux patates

     

    Pour 6 personnes

    Préparation : 30 mn - Cuisson : 25 mn

    1,2 kg de pommes de terre, 1,2kg de patates douces

    60 g de lentilles corail, 1,2 l de bouillon de légumes, 1 oignon

    2 gousses d'ail, 1 c à café de curry en poudre, 1 c à soupe d'huile d'olive

    1 c à soupe de crème fraîche, 2 c à soupe de persil haché, sel, poivre

    Pelez, coupez en cubes les pommes de terre et les patates douces

    Pelez, émincez l'oignon et les gousses d'ail, faites-les revenir

    dans l'huile avec le curry 2 à 3 mn jusqu'à ce que l'oignon soit tendre

    Ajoutez les lentilles, les pommes de terre, et patates douces, faites revenir 1 à 2 mn

    Versez le bouillon, salez, poivrez, portez à ébullition, couvre

    Laissez mijoter 15 à 20 mn jusqu'à ce que la patate douce soit tendre

    Passez au moulin à légumes ou au mixeur, incorporez la crème fraîche

    Servez parsemé de persil et accompagné de croutons

     

     

    Clic pour vérifierMerci Manola pour le cadre

     

     

     


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    Omelette du jardinier

     

    A la bonne....

    Pour 4 personnes

    Préparation : 15 mn - Cuisson : 25 mn

    400 g de courge butternut, 8 œufs, 60 g de jambon fumé

    60 g d'épinards, 60 g de beurre, 30 g d'emmenthal râpé

    2 échalotes, 2 c à soupe d'huile, noix de muscade râpée, sel, poivre 

    Eliminez l'écorce et les graines de la courge, coupez-la en petits morceaux

    Faites-les cuire 10 mn à la vapeur, épongez-les sur du papier absorbant

    Lavez les feuilles 'épinards, faites-les revenir 3 mn dans 10 g de beurre chaud

    Egouttez-les, hachez-les grossièrement; émincez le jambon

    Pelez, hachez les échalotes, poêlez-les 5 mn dans 30 g de beurre

    Ajoutez les morceaux de courge, mélangez poursuivez la cuisson 5 mn

    Battez les œufs en omelette, incorporez-y les épinards, le jambon

    Le fromage râpé, la courge avec les échalotes, assaisonnez 

    D'une pincée de noix de muscade râpée, sel et poivre

    Faites chauffer l'huile et le restant du beurre dans une grande poêle

    Versez la préparation, faites cuire 6 à 7 mn à feu doux

    Retournez l'omelette sur une grande assiette, faites-la glisser

    Dans la poêle pour cuire l'autre face 4 à 5 mn

    Servez aussitôt avec une bonne salade

     

     

    Merci Manola pour le cadre

      

     

     

     


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    La porcelaine Valentine

     La manufacture de Valentine est une manufacture de porcelaine créée au début du XIXe siècle, à la suite de la découverte d'un filon de kaolin dans les Pyrénées centrales à Valentine, près de Saint-Gaudens dans la Haute-Garonne.

     

     

     Chassés par des ennuis politiques, d’anciens faïenciers de Moustiers-Sainte-Marie fondent une manufacture à Toulouse, à l'aube du XIXe siècle. Dès 1820, la faïencerie "Fouque et Arnoux, fabricants de faïence, place Saint-Sernin à Toulouse", compte soixante dix ouvriers et une annexe à Valentine, près de Saint-Gaudens, où les deux fabriques seront regroupées en 1835.

     

     

    Les innombrables forêts de feuillus des alentours permettent d'alimenter à peu de frais leurs voraces fours « Grand Feu ». La main-d'œuvre locale, instruite et bon marché, permet aussi un essor fulgurant de leur production. Les porcelaines de Valentine sont à pâte dure, d'un blanc pur, laiteux, à émail très brillant. Les plus belles pièces sont colorées au bleu de cobalt et au vert de chrome noyé dans la masse. Les décors sont très souvent enrichis de bouquets floraux et de filets d'or peints sur l’émail.

     


    Ces porcelaines, d'un très haut niveau technique avec leur façonnage précis et leurs délicieuses réserves fleuries, obtinrent les plus grands prix à l’Exposition internationale de Paris de 1837. À l’occasion de la remise des prix, le duc d'Orléans Ferdinand-Philippe s’engagea à rendre visite à la fabrique lors de son prochain voyage dans le Sud-Ouest.

     


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    Et bien voilà je vous laisse pour quelques jours, je suis tombée

    et me suis cassée le poignet gauche et bien mâché le droit

    donc pas évident pour écrire.

    Je passerai vous mettre un petit mot de temps en temps.

    Passez de bonnes fêtes de Noël !!

    Bonne journée....bisous


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