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    Le scoubidou

     

    Le Scoubidou est un loisir créatif qui est apparu en France en 1958 et a été célébré l'année suivante dans la chanson éponyme de Sacha Distel. La mode en est réapparue dans les années 1980.

    À l'aide de tuyaux en plastique souple de section millimétrique, on tresse d'interminables boudins colorés - carrés ou polygonaux, droits ou torsadés - qui peuvent être utilisés comme bracelets ou porte-clefs. Il est possible de faire d'autres scoubidous plus complexes (triangulés, en croix...) voire des personnages, objets ou animaux selon l'imagination du créateur.

    Plusieurs inventeurs revendiquent la paternité de cet objet composé de plusieurs fils multicolores tressés. L'origine de la tresse à quatre fils est ancestrale, particulièrement dans la marine à voile mais la nouveauté fut de réaliser cette tresse avec la jolie matière plastique colorée qui isole les fils électriques qui arrive sur le marché à Paris en 1958 ; auparavant les isolants étaient faits de papier cartonné goudronné.

    Lorsqu’il fait son apparition dans les cours de récréations, il n'a pas encore de nom, or en 1959, Sacha Distel connaît un grand succès avec son tube Scoubidou (reprise de "Apples, Peaches and Cherries"). Inspiré du scat « shoo-bee-doo-be-doo ». Tout naturellement, les gens prennent l'habitude d'appeler ce drôle d'objet « un scoubidou ».  

     

     


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    La caquetoire

    La caquetoire ou caqueteuse, appelé aussi chaire basse ou chaise à caquetoire, est un petit siège rudimentaire de l’époque Renaissance utilisé pour caqueter (bavarder). Apparu avec les meubles de style Henri II, c’est le premier spécimen de la chaise à bras (non rembourré) munie d’accotoirs au XVIe siècle ou aussi du faudesteuil devenu le fauteuil en 1636.

    Généralement placé près de l'âtre ou même sous le manteau de la cheminée de part et autre du foyer, la caquetoire ou caqueteuse permet de caqueter à l'aise 

    Le caquetoire

    Un caquetoire (parfois caquetoir) est un espace couvert, souvent en forme d'auvent, situé devant l'entrée de nombreuses églises, notamment dans le centre de la France (Orléanais : Gâtinais et Sologne ; Berry ; Bourbonnais), ou, plus rarement, accolé à l'un des côtés de la nef. Il tire son nom du verbe caqueter (« bavarder à tort et à travers »), car les paroissiens pouvaient s'y abriter après les offices pour échanger les nouvelles.

    Le caquetoire est habituellement couvert d'une toiture en tuiles à un pan, reposant sur une charpente et appuyée sur la façade de l'église, mais on trouve aussi des structures plus complexes : toiture à trois pans comme à l'église de Louchy (Allier) ou à l'église des Ormes (Yonne) ; pignon centré en forme de triangle qui vient briser la ligne de toiture dans plusieurs églises du Gâtinais et de Sologne

    On trouve quelques exemples de caquetoires latéraux, notamment en Gâtinais, comme à Lombreuil, près de Montargis, ou à Treilles-en-Gâtinais, près de Courtenay, mais aussi à l'église Saint-Nicolas de Murat en Bourbonnais. À Souvigny-en-Sologne, le caquetoire, de très grande taille, comprend une partie frontale qui se prolonge à droite par une galerie latérale[1]. Le même schéma se retrouve, dans la région de Sully-sur-Loire, à l'église Saint-Martin de Guilly ; il a été imité pour l'église Saint-Pierre de Saint-Père-sur-Loire, qui a remplacé l'église détruite par un bombardement pendant la Seconde Guerre mondiale.

     

    Les côtés sont souvent constitués d'un mur maçonné en pierres, tandis que le devant est ouvert ou partiellement délimité par un muret en pierres. Des poteaux en bois soutiennent la toiture lorsqu'elle ne repose pas sur un mur ; plus rarement, ils sont remplacés par des piliers, comme à Coulandon (Allier).

    Des bancs en pierre sont souvent adossés au mur de l'église ou aux murets délimitant le caquetoire. À l'église de Louchy, une ancienne pierre tombale a été réutilisée à cette fin. Il n'est pas toujours facile de distinguer un petit caquetoire, espace destiné à la conversation, d'un auvent comme ceux qui protégeaient souvent les portails romans. En dehors de la taille, la présence de murets délimitant la structure ou de bancs en pierre pour s'asseoir est un critère de différenciation.

    Les caquetoires se trouvent dans les églises de villages plutôt qu'en milieu urbain.

    Beaucoup de caquetoires datent du XVe ou XVIe siècles et ont été accolés à des églises romanes. Mais certains sont plus tardifs début du XVIIIe siècle.

     Documentation et photos du net

     


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     Elchinger

    Céramiques Elchinger est une entreprise familiale que Wendelin Elchinger (1809-1895) fonda en 1834 sur le site actuel. Il transforma la tuilerie hérité de son père qui fut fondée aux environs de 1792. La production était initialement dédiée à la poterie culinaire. L'un de ses fils, Philippe (1842-1906), prit sa succession et développa, à partir de 1870, une poterie d'ornementation d'extérieur tournée vers des éléments de jardin et de façade.

    Son fils Léon Elchinger (1871-1942) laissa une œuvre artistique remarquable.
    En 1889, on le trouve à l'École des beaux-arts de Nancy ; en 1890 en Allemagne à Höhr-Grenzhausen pour la partie technique. Jusqu'en 1892, il fait son tour de France de compagnon. De 1892 à 1893, l'École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg dont il est élève, lui confie la décoration de la façade de la nouvelle école. Il réalise à cette occasion de fabuleux panneaux en céramiques et signe ainsi, à 21 ans, sa première œuvre. Il fait de nombreux voyages d'étude en Angleterre, Hongrie et en Italie et revient à Soufflenheim pour donner un nouvel essor à ses ateliers.


     Il se lance dans la céramique artistique. Ses œuvres, en particulier des grès flammés, furent très remarquées au début du siècle lors de nombreuses expositions internationales. Plusieurs musées s'en sont portés acquéreurs.
    La manufacture développa un style Art nouveau et Art déco puis, à compter de 1930, réalisa de nombreuses œuvres de statuaire religieuse

    Son fils Fernand Elchinger (1911-1975) reprit le flambeau en 1936, développa et modernisa l'usine et en construisit une seconde en 1975 sur un autre site. Il y installa le premier four électrique à feu continu à six passages réalisé en France et industrialisa ainsi une production à vocation faïencière.
    Il renforça surtout la fabrication du saturateur en céramique sous la marque Hygra[1] pour l'amener à une production de 1 million de pièces par an, devenant de ce fait le premier fabricant en Europe.
    Portée par l’engouement pour les céramiques de Vallauris, la manufacture alsacienne connut une forte notoriété avec ses productions des années 1950-1960. Ces réalisations, vases et pichets aux formes épurées, se distinguaient des réalisations exubérantes des ateliers du Sud.

    De 1975 à nos jours, la dynastie Elchinger est représentée par Marc Elchinger (1946-). La production s'oriente résolument vers les arts de la table haut de gamme et vers le décor de la maison. Des stylistes de renommée internationale créent des gammes hautes en couleurs toujours dans la tendance. De plus, la société, très attachée à sa culture régionale, édite depuis une quinzaine d'années les décors en version originale et en exclusivité des aquarelles de Jean-Jacques Waltz, dit « Hansi ».

    Thibaut Elchinger (1984-) représente aujourd'hui la sixième génération de céramistes. La société se nomme depuis 2008 : "Elchinger Couturier de la Terre". La marque Céramiques Elchinger est toujours utilisée pour ses productions sous licence (Hansi, ..) et autres sous-traitances et la marque Elchinger - Couturier de la Terre pour ses collections contemporaines.

    La manufacture a définitivement fermé ses portes le 30 juin 2016 après plus de 200 ans d’existence.

    Photos et renseignement de Wikipédia

     

     


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    Le tanneur

     Echarneurs, tanneurs, corroyeurs, le métier de tanneur est difficile comme le coup de main qu'il faut acquérir, cuir après cuir. La fabrication comporte trois grands types d'opérations, l'écharnage, le tannage et le corroyage, l'ensemble prenant facilement deux ans.

    L'écharnage (ou travail de rivière) consiste après avoir fait tremper à l'eau courante les peaux brutes, à les débarrasser des souillures, poils et débris de chair et à les préparer à subie l'action du tan. Après avoir effectué entièrement à la main à l'aide de couteaux spéciaux, ce travail est effectué aujourd'hui, avec des tonneaux roulants, les foulons, sur des machines écharneuses.

    Le tannage dit de recouvre basserie et couchage en fosses. Les peaux sont transformées en cuir sous l'effet de substances tannantes qui se fixent sur les fibres pour les rendre imputrescibles. Les peaux passent dans des bassins emplis avec du jus tannant d'une concentration de plus en plus forte, puis effectuent un long séjour dans de grandes fosses où elles s'intercalent  avec des couches d'écorce de chêne broyées.  

    Quand au corroyeur, il égalise les cuirs en épaisseur, son apprentissage est long, la gamme des cuirs et des outils est plus variée, il faut savoir affûter et manier le couteau à dérayer, à double lame, utiliser l'étire, petite lame de fer dont l'affûtage sur un grès fin permet de détacher toutes les aspérités du côté chair pour donner au cuir un fini impeccable. Le rebroussage à la marguerite, grosse pièce de bois munie de dents provoque une fatigue intense.

    A la "rivière", la manipulation des lourdes peaux gorgées d'eau '40 à 60 kg) est harassante, l'humidité constante et le froid nécessaire rendent le travail pénible, aux fosses les ouvriers ne sont pas mieux lotis, l'hiver, lorsqu'il gèle, il faut bien "lever" les cuirs et au besoin casser la glace à la pioche, quand il faut broyer le tan des semaines durant, la poudre colle au corps pénètre dans le nez et les bronches . Si les corroyeurs travaillent au sec l'atmosphère surchauffée des "sèches" leur donne grand soif.

    Le tanneur passe souvent pour un bois-sans-soif, une réputation sans doute due au métier qui demande force et endurance.

     


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    Verrines aux perles du Japon

     

    Pour 4 personnes

    Préparation : 20 mn - Cuisson : 15 mn - Réfrigération : 1 h

    1 melon, 20 cl de lait, 20 cl de lait de coco, 50 g de perles du Japon

    25 g de sucre, 15 cl de crème fraîche entière, 3 c à soupe de noix de coco râpée

    Faites chauffer le lait, le lait de coco, le sucre dans une casserole

    Versez les perles du Japon, faites cuire 15 mn environ en remuant souvent

    Jusqu'à ce que les perles soient translucides, laissez refroidir, réfrigérez 1 h

    Coupez le melon en deux, ôtez les pépins, prélevez la chair

    Détaillez-la en cubes et réservez-la au frais

    Montez la crème liquide bien froide en chantilly

    Incorporez à la fin 2 c à soupe de noix de coco râpée, répartissez

    Dans 4 verrines la préparation au perles du Japon et les cubes de melon

    Surmontez d'une cuillerée de crème fouettée

    Parsemez du reste de noix de coco râpée et servez aussitôt

    Pour une saveur plus douce, remplacez le lait de coco par du lait d'amande

    J'ai mon fils et ma belle fille de retour du Québec pour le Week-end

    Après 5 années d'absence, on a beaucoup de choses à se raconter

    Je vous souhaite un très bon Week-end et je vous dis donc à mardi

    Je vous embrasse

     

    Clic pour vérifierMerci Manola pour le cadre

     

     

     


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