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    A vous que j'aimerai

    Juste....

    j'aimerai avec vous, suivre un même chemin

    Marcher à vos côtés, vous tenant par la main

    Me grisant de vos yeux, de votre doux sourire

    Partageant dans le joie l'éclat de votre rire

    J'aimerai sur mon épaule, recevoir votre front

    Que votre corps se love, dans un tendre abandon

    Là, vous serrant très fort, mes lèvres s'en riraient

    Voler sur votre bouche, l'ivresse d'un baiser

    J'aimerai embrasser la pointe de vos seins

    Butiner comme l'abeille sur la rose du jardin

    Que ma douce caresse, glissant sur votre cou

    Vous donne le frisson, l'instant serait si doux

    J'aimerai que ma main caressant vos genoux

    S'aventure fiévreuse, en froissant vos dessous

    Vers la source caché, sous la toison bouclée

    Pour cueillir sur mes doigts, vos perles de rosée

    J'aimerai vous griffer, de la nuque à vos reins

    Pour vous sentir vibrer dans un accord sans fin

    La houle de vos hanches, attisant mon désir

    Me mêler à vos plaintes à l'heure du désir

    J'aimerai m'endormir, tendrement près de vous 

    Vous tenant enlacée et dans un rêve fou

    Où je vous garderai toute à moi pour toujours

    J'aimerai...J'aimerai...Te donner mon amour

    Texte écrit par mon frère


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    Le porte-jarretelle

    C'est un sous-vêtement féminin, pièce de lingerie il s'apparente à une ceinture entourant la taille ou reposant sur les hanches muni d'une paire de jarretelles (2 ou 3) avec des attaches en plastique ou en métal aux extrémités servant à soutenir les bas "simples", il est parfois associé sans raison au bas auto-fixant.

    C'est en 1876 que Féréol Dedieu, corsetier, tente de remettre au goût du jour un système d'attache de bas en vogues sous Louis XIV pour des raisons médicales. En effet les jarretières posaient des problèmes de circulation du sang à certaines femmes, jugé inesthétique il fut tout d'abord boudé. Lorsque la mode imposa le corset qui s'ornait de jarretelles pour soutenir les bas ce furent tout d'abord les anglaises qui l'adoptèrent en 1893. Jean Poiret, grand couturier français des années 1930 contribuera à lui donner ses lettres de noblesse.

     

    Après la guerre les américaines répandent des bas nylons, Marcel Rochas crée la guêpière, la mode change, le porte-jarretelle a mauvaise réputation devenant le signe de reconnaissance de la prostituée. Pendant les années 1960, la mini-jupe s'accommode plutôt du collant plus pratique et moins voyant. Associé à la volonté de séduction de celles que le porte le porte-jarretelle est l'objet de fantasmes, voire de fétichismes de la part de beaucoup d'hommes.

    La jarretière

    Pièce de vêtement consistant à un ruban ou une bande élastique placée au-dessus ou au-dessous du genou servant à maintenir les bas et mi-bas. Apparue au XIIe et XIIIe siècle c'était surtout un pièce de vêtement nouée au niveau du jarret à cette époque servant à maintenir des bas de de chausse puis devient progressivement une bande de tissu fixée et portée uniquement par la femme et plus haut sur la jambe prenant dès le XVe ou XVIe siècle un caractère sensuel lorsque la femme découvre sa jambe et devenant un accessoire d'élégance assorti aux bijoux.

    La jarretière de la mariée

    Dès le Moyen Âge il existe une tradition pour la mariée de porter au milieu de la cuisse ce ruban décoratif lors de la cérémonie devant le retirer à la fin de la réception ou les jeunes hommes s'efforçant de la dérober au cours des festivités de la noce. Ce rituel est interprété comme un symbole de défloration ou une superstition selon laquelle la prise de cette pièce de vêtement porte chance. Depuis le XIXe siècle, lors d'une noce il existe une tradition consistant à mettre aux enchères la jarretière au profits des époux, le le gagnant obtient le droit de venir retire avec ses dents la jarretière. La tradition tombe aujourd'hui en désuétude

    Alors Mesdames en avez vous porté ou en portez vous encore ???

    Et vous Messieurs avez vous aimé une femme avec ou juste fantasmé ???

     

     


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    Vous m'avez peut être vu appuyé sur ma faux

    Il pleut, je ne travaille pas, il neige, je scie du bois

    Y e a qui tiennent le haut du pavé, moi je tiens le bas du fossé

    Je suis heureux

     

    A partir de 1816 l'état embauche des cantonniers fonctionnaires dépendant des Ponts-et-Chaussées mais il existe des employés municipaux, engagés par les mairies qu'on appelle aussi cantonniers mais sans le statue de fonctionnaire. Les premiers travaillent dans le cadre du canton (d'où leur nom) et doivent savoir lire et écrire , ils portent un brassard et un chapeau entouré d'une bande de cuivre marquée "cantonnier" leur salaire est faible mais régulier et l'emploi garanti.

    Les seconds, employés par les communes, peu qualifiés ont un statue précaire. Ils vivent pauvrement et doivent glaner le long des routes pour améliorer l'ordinaire. Il entretient les voies en fonction de la saison , l'hiver il faut déneiger, au printemps réparer les dégâts du gel et nettoyer les fossés, l'été faucher les bords des routes et l'automne ramasser les feuilles mortes

    Le cantonnier municipal doit nettoyer la place du marché et la fontaine, entretenir les bâtiments municipaux et percevoir les "prestations" taxes dues à la mairie pour l'entretien des chemins vicinaux par foyer, cela correspond à 2 ou 3 jours de travail par homme adulte, autant pas charrette et autant encore pour chaque animal de trait ou de selle.

    En 1882, un règlement édité sous le nom de " livre du cantonnier " précise que e travail doit s'effectuer " sans désemparer " de 6 heures du matin à 6 heures du soir en été, du lever du jour au coucher du soleil en hiver. Que la pluie, la neige, la grêle ne peuvent servir de prétexte d'absence, qu'au contraire il doit redoubler de zèle et d'activités pour prévenir les dégradations. Le règlement ajoute aussi que le cantonnier ne devra jamais recevoir la moindre gratification d'un particulier sous peine de " renvoi " sans préjudice et poursuites... 


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    Le chabrot

    Faire chabrot ou chabrol, une antique coutume occitane qui consiste quand il reste un fond de soupe ou potage à ajouter dans l'assiette du vin rouge pour diluer ce bouillon, puis de le porter à la bouche et de l'avaler à grandes goulées.

    Le chabrot a été fait régulièrement pour des soupes comme la bréjaude ou la garbure . Cette action nécessitait l'usage d'un récipient traditionnel utilisé pour servir les soupes soit un bol profond de forme sphérique soit une écuelle ou une assiette creuse "calotte". Cette pratique autrefois très courante et se pratique aujourd'hui chez les personnes âgées dans les campagnes.

    En Limousin on fait chabrot, tandis qu'en Provence faire chabrot c'est boire comme "une chèvre", en Poitou et Saintonge on utilise le mot "godouille". Faire chabrot est aujourd'hui considéré comme un geste vieilli et campagnard mais peu dans certaines occasions se faire dans tous les milieux dans un esprit de convivialité et de connivence. Un jour le propriétaire du château Yquem (prestige du Sauternais) lors d'un repas a fait chabrot et tous les invités l'on suivit.

    Le vin sucré

    Cette tradition qui a existé pendant des siècles tant en milieu rural qu'en milieu urbain est considéré comme un reconstituant, il était fait de vin rouge mais aussi de rosé ou de blanc, on boit du vin chaud parfumé à la cannelle lors des marchés de Noël.

    Faire trempette

    Le vin sucré est rarement bu seul, il imposait un rituel puisqu'il fallait y tremper du pain, cette coutume s'appelle : faire "trempette" ou "trempêtte" cette expression était utilisé dans toute la France. Dans le Jura la "trompotte ou trampure" désigné ce pain trempé dans du vin sucré, ailleurs c'était la "trempée de la miotte", chez nous en patois on faisait "traimpic" ou on faisait une "tiounque". Personne n'était choqué qu'un enfant de dix ans aille parfois faire trempette avec sa tartine de quatre heures dans le vin sucré du grand-père.

    La soupe au perroquet

    Dans la région de Bordeaux on trempait le pain dans son vin, cela s'appelait "avaler la soupe au perroquet". Dans le Sauternais les vendangeuses dés l'aube allaient cueillir un à un les grains de raisins atteints par la pourriture noble et se réchauffaient ensuite en avalant "la soupe au perroquet", vin chaud sucré dans lequel on trempait de grosses lêches de pain.

    J'ai fait chabrot pour la dernière fois il y a quelques années à un repas des anciens où nous avions mangé une bonne garbure, nous étions trois à le faire....

    Maintenant je me contente d'un tiot de tisane de septembre....


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    Croustillants de livarot au jambon

     

    Pour 4 personnes

    Préparation : 20 mn - Cuisson : 10 mn

    200 g de livarot, 2 tranches de jambon cru fumé, 1 pomme "reinette"

    40 g de beurre demi-sel, 4 feuilles de bricks, 15 g de farine

    20 cl de lait, noix de muscade, sel, poivre

    Préparez une béchamel avec 25 g de beurre, la farine, le lait, la muscade

    Coupez le jambon en 2 dans le sens de la longueur, puis en 2 dans le sens de la largeur

     

    Taillez le livarot en 8 tranches, lavez la pomme sans la peler, tranchez-la en fines rondelles

    Coupez les feuilles de brick en deux, faites fondre le beurre, badigeonnez-les au pinceau

    Montez les croustillants en superposant, au centre de chaque demi-feuille, un morceau de jambon

    Une tranche de livarot, un peu de béchamel, une tranche de pomme, pliez la feuille

    Dans une poêle antiadhésive, laissez colorer à feu doux, les croustillants (si besoin 

    Maintenez-les avec une pique en bois) dans 25 g de beurre 2 à 3 mn de chaque côté

    De manière à faire fondre le livarot, servez 2 croustillants par personne, accompagné d'une salade

    Pour l'apéro

    Faites revenir 100 g de lardons dans une poêle avec 1/2 oignon pelé et haché, détaillez un 1/2 

    Pont-l'évêque en dés, étalez une pâte feuilleté, coupez-la en triangles, déposez 1 c à café

    De lardons sur la partie la plus large du triangle, ajoutez quelques dés de fromage, roulez la pâte

    sur elle-même pour formez un croissant, badigeonnez d'oeuf battu, enfournez 20 mn à 180°C

     

    Clic pour vérifierMerci Manola pour le cadre

     

     

     


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